Algérie actualité – Les spéculations allaient bon train concernant la présélection de trois entraîneurs potentiels pour prendre les rênes de l’équipe nationale de football de l’Algérie, à la place de l’ex sélectionneur. Toutefois, lors de la réunion de la commission ad-hoc installée par le président Sadi, il est apparu que la liste des candidats pour remplacer Belmadi était bien plus étendue que ce qui avait été anticipé.
La réunion, qui s’est tenue au siège de la FAF (Fédération Algérienne de Football) jeudi dernier, avait pour objectif de procéder à une première sélection parmi les nombreux dossiers d’entraîneurs présentés. Au total, pas moins de 29 noms ont été examinés, tous désireux de prendre en main la destinée de la sélection algérienne. Parmi ces candidats, on trouve des entraîneurs de renom ainsi que d’autres moins connus, mais presque tous considérés comme accessibles dans le cadre du budget alloué par la fédération pour cette période de transition post-Belmadi.
Parmi ces candidats à la succession de Belmadi, un groupe de 11 entraîneurs a été finalement retenu par la commission Sadi, et pas 3 comme avancé par ci et par là, après un processus de sélection minutieux. Ces candidats, plus ou moins familiers du grand public, seront désormais considérés pour occuper le poste d’entraîneur de l’équipe nationale, succédant ainsi à Belmadi pour la prochaine phase de la campagne.
Parmi les noms qui ont attiré l’attention dans cette liste figurent des figures familières du monde du football, telles que Vahid Halilhodzic, Queiroz, Broos, Peseiro, Petkovic, Saintfiet, et Velud. Ces entraîneurs ont été reconnus pour leurs réalisations passées dans le football africain ou pour leur implication dans la Coupe d’Afrique des Nations actuellement en cours en Côte d’Ivoire. Certains, comme Peseiro, coach du Nigeria, se retrouvent même au cœur de moments décisifs de leur carrière, tandis que d’autres, comme Broos, ont déjà travaillé en Algérie par le passé.
En outre, la commission désignée par Walid Sadi a également pris en considération de nouveaux visages dans le monde du football pour remplacer Belmadi, tels que Rui Vitoria, un Portugais récemment libéré de ses fonctions en Égypte, ainsi que des entraîneurs européens et américains moins connus sur la scène africaine. Ces candidats, bien que peu familiers pour certains, aspirent à se faire un nom dans le paysage du football africain, cherchant à apporter leur contribution à l’évolution de l’équipe nationale algérienne.
La diversité des candidatures reflète la nature mondiale de la recherche du prochain entraîneur de l’équipe nationale. Parmi les postulants, on compte des entraîneurs belges, bosniaques, portugais, et même français, mettant en lumière la portée internationale de cette quête. Cependant, des critères stricts seront appliqués dans le processus de sélection, notamment en ce qui concerne l’âge des candidats, la FAF souhaitant éviter de nommer un entraîneur trop âgé.
Dans les jours à venir, la commission ad-hoc procédera à un deuxième tri parmi les candidats retenus, en fonction des critères établis par la FAF. Chaque membre de la commission examinera un nombre spécifique de dossiers, et les résultats seront discutés avant d’aboutir à une short-list de quatre entraîneurs. Cette liste sera ensuite soumise au président Sadi, qui prendra la décision finale en collaboration avec ses conseillers.
La feuille de route semble clairement établie, et la présence récente du président Sadi en Côte d’Ivoire laisse entendre qu’un accord avec l’un des entraîneurs ciblés pourrait être imminent. Alors que le délai fixé par Sadi pour le 15 février approche, il est probable que l’équipe nationale algérienne accueillera un nouveau coach au plus tard un mois avant son prochain rassemblement.
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