Selon nos confrères de Fennec Football, les membres de la
commission auraient passé en revue tous les CV reçus et identifié
quelques profils d’entraîneurs, notamment Carlos Queiroz, José
Pereiro et Hugo Broos. Carlos Queiroz serait le favori, suivi de
près par José Pereiro. En revanche, la piste d’Hervé Renard aurait
été abandonnée depuis un moment, ce dernier ne souhaitant pas
quitter son poste actuel au sein de l’équipe de France.
En ce qui concerne la rémunération, la FAF aurait décidé
d’offrir au nouveau sélectionneur un salaire plafonné à 100 000
euros par mois, avec la possibilité d’une augmentation en cas
d’atteinte des objectifs fixés. Il est à noter que la FAF vise la
Coupe d’Afrique des nations 2025 qui se déroulera au Maroc.
Rappelons que le président de la FAF, Walid Sadi, a nommé lundi
cette commission ad-hoc, présidée par le Directeur technique
national (DTN) Ameur Mansoul. Cette commission est composée de six
membres expérimentés dans le domaine du football, à savoir Mohamed
Maouche, Rabah Saâdane, Karim Kaced, Fouad Chiha, Boualem Laroum et
Amine Ghimouz.
Cette commission examine les candidatures sous différents
angles, notamment technique, sportif et administratif. Les aspects
juridiques et financiers seront également pris en compte par les
départements concernés de la FAF, comme indiqué dans le
communiqué.
Cette démarche intervient à un moment crucial pour l’équipe
nationale de football, qui a connu une série de déceptions
récentes. En effet, lors de la Coupe d’Afrique des nations
CAN-2023, actuellement en cours en Côte d’Ivoire et reportée à
2024, l’équipe nationale algérienne a été éliminée dès le premier
tour, enregistrant deux matchs nuls contre l’Angola et le Burkina
Faso avant de subir une défaite contre la Mauritanie.
Ces contre-performances font écho à l’échec de l’équipe
nationale à se qualifier pour la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Malgré une victoire lors de la Coupe d’Afrique des nations en 2019
en Egypte sous la direction de Djamel Belmadi, les récentes
performances de l’équipe ont suscité des interrogations quant à
l’avenir du football algérien et à la nécessité d’un renouveau
stratégique à la tête de la sélection nationale.