Voyages et immigration – Les mauvaises nouvelles s’enchaînent au sujet de la réouverture des frontières de l’Algérie, que la diaspora attend depuis bientôt deux ans.
Le gouvernement algérien a procédé à la réouverture partielle des frontières nationales au mois de juin dernier. Malgré une accélération du processus aux mois d’octobre et novembre, cette opération est désormais en suspens à cause des incertitudes concernant l’évolution de la situation sanitaire dans le monde, et notamment en Europe.
L’apparition du variant Omicron a en effet douché les espoirs d’une réouverture rapide des frontières internationales, et poussé de nombreux pays à renforcer les contrôles des voyageurs accédant à leur territoire. La France a ainsi élargi l’obligation de présenter un test négatif à l’ensemble des voyageurs en provenance des pays externes à l’Union Européenne, alors que cette mesure ne concernait auparavant que les personnes non-vaccinées.
L’Algérie exige, pour sa part, la présentation d’un Pass Vaccinal pour les voyageurs accédant au territoire national par voie maritime, et ce depuis le 6 décembre 2021. Cette mesure a également été introduite pour les clients des compagnies aériennes en provenance de Tunisie depuis le 9 janvier en cours, principalement en raison du fait que ce pays voisin impose la présentation d’une preuve de vaccination à tous les étrangers qui n’ont pas leur résidence principale sur leur territoire, et ce indépendamment de leur nationalité.
Frontières de l’Algérie : les mauvaises nouvelles s’enchaînent
Dans ce contexte, les mauvaises nouvelles continuent de s’enchaîner au sujet d’une réouverture prochaine des frontières de l’Algérie. La situation sanitaire qui prévaut ces deux derniers jours dans le pays semble en effet éloigner définitivement l’espoir d’un retour rapide à la normale.
Hier 12 janvier, le nombre de cas enregistrés est ainsi passé au dessus de la barre de 600 pour la première fois depuis plusieurs mois. Le ministère de la santé a fait état dans son bilan quotidien de 610 cas confirmés et de 9 nouveaux décès en l’espace de 24 heures.
Face à cette flambée, l’heure est donc aux restrictions, et la réouverture des frontières devra encore attendre quelques mois au minimum. En plus de devoir reporter l’ouverture complète de ses frontières, l’Algérie risque également de repasser sur la liste rouge de plusieurs pays, dont la France, si la propagation de la maladie n’est pas rapidement maîtrisée. Ce scénario avait d’ailleurs déjà eu lieu à la fin du mois d’août dernier, alors que l’Algérie était confrontée à une nouvelle vague du variant delta, qui représentait plus de 90% du total des cas recensés dans le pays à cette période.
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