En Algérie, un nouveau tournant vient d’être amorcé dans le secteur de la restauration. Le gouvernement, soucieux d’améliorer la qualité des services offerts aux touristes locaux et étrangers, vient d’introduire un nouveau cadre réglementaire, renforçant considérablement les exigences en matière d’hygiène au sein des établissements de restauration. Cet arrêté interministériel, récemment publié au Journal Officiel, marque un changement profond dans la manière dont les professionnels de la restauration en Algérie devront désormais concevoir et gérer leurs espaces. Signé conjointement par six ministres, notamment ceux du Commerce, de la Santé, du Tourisme, de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Enseignement supérieur, ce texte vise à garantir une restauration en Algérie plus sûre, plus propre et à la hauteur des attentes des consommateurs, qu’ils soient résidents ou de passage.
Désormais, chaque établissement de restauration en Algérie doit répondre à un ensemble de critères très précis. L’agencement du local devient un critère central. Des zones distinctes sont obligatoires pour le stockage des aliments, leur préparation et leur conditionnement. Des dépôts pour les déchets ainsi que des vestiaires et sanitaires séparés pour le personnel et les clients sont aussi exigés, afin d’éviter toute contamination croisée. Cette organisation de l’espace physique reflète une volonté de mettre fin aux pratiques aléatoires dans l’univers de la restauration en Algérie, souvent à l’origine de nombreuses infractions d’hygiène constatées par les équipes de contrôle.
Le texte va plus loin et impose un nettoyage régulier et méticuleux des plans de travail, des plateaux, des sols et des zones périphériques. Les établissements de restauration en Algérie doivent désormais effectuer un nettoyage quotidien au minimum, voire plusieurs fois par jour selon les besoins. Une attention particulière est également portée à la sécurité du personnel, avec l’obligation de disposer d’une trousse de premiers soins contenant les produits nécessaires pour intervenir rapidement en cas de coupure ou autre blessure.
La conservation des aliments constitue un autre axe fort de l’arrêté. Chaque établissement de restauration en Algérie est désormais tenu de s’équiper de systèmes frigorifiques performants, capables de maintenir une température égale ou inférieure à +4°C. Les viandes congelées peuvent être cuites directement, à l’exception des gros morceaux qui doivent être décongelés avant cuisson. De leur côté, les plats destinés à être consommés chauds doivent être maintenus à une température supérieure à +63°C jusqu’au moment de leur service. Quant aux préparations froides, elles doivent être refroidies rapidement à +10°C maximum en moins de deux heures, avant d’être stockées dans des équipements adéquats.
Par ailleurs, les huiles utilisées pour la friture doivent répondre à des critères stricts de qualité, évitant ainsi tout risque pour la santé des clients. La rigueur de ces mesures montre clairement l’ambition des autorités : faire de la restauration en Algérie un secteur irréprochable, aussi bien en termes de sécurité alimentaire que de satisfaction client.
La salle de restauration n’échappe pas aux nouvelles exigences. La propreté des nappes, des tables et des serviettes devient une obligation, tout comme l’interdiction formelle de la présence d’animaux dans ces espaces. Pour les buffets, notamment ceux des hôtels ou des restaurants haut de gamme, il est désormais exigé que les plats froids soient exposés dans des vitrines réfrigérées à +4°C. Le personnel doit également respecter des règles d’hygiène très strictes, tant dans son apparence que dans la manipulation des ustensiles et des aliments.
Les contrôleurs d’hygiène, dans le cadre de leurs inspections, devront vérifier un certain nombre de documents attestant de la conformité des établissements. Ces documents incluent notamment les fiches d’intervention des services de nettoyage, les preuves de dératisation et de désinfection, les certificats de salubrité pour les denrées animales, les fiches d’entretien des hottes, ainsi que des éléments concernant la santé du personnel et la traçabilité des produits d’entretien utilisés. Tous ces justificatifs sont désormais requis pour obtenir ou conserver l’autorisation d’exercer dans le secteur de la restauration en Algérie.
Cette réforme structurelle est avant tout pensée pour rassurer les consommateurs, encourager le tourisme et aligner la restauration en Algérie sur les standards internationaux. Dans un pays qui cherche à dynamiser son attractivité touristique, notamment auprès des visiteurs étrangers, ces mesures apparaissent comme une réponse forte aux critiques souvent adressées au secteur. Elles sont également une opportunité pour les restaurateurs sérieux de se démarquer, en offrant une expérience culinaire qui allie goût, sécurité et professionnalisme.
Avec cette initiative, l’Algérie donne un signal fort : la restauration en Algérie entre dans une nouvelle ère. Plus que jamais, la qualité du service et la sécurité alimentaire deviennent des priorités nationales. Touristes et citoyens peuvent ainsi espérer bénéficier d’un environnement gastronomique à la hauteur de leurs attentes, dans lequel la restauration en Algérie devient un véritable levier de développement économique et culturel.