Un Algérien force le respect à l’aéroport de Roissy avec un geste noble

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À l’aéroport de Roissy, un voyageur algérien a réalisé un geste qui, en quelques heures, a captivé des milliers d’internautes. Dans une vidéo authentique publiée sur les réseaux sociaux, ce passager explique comment, alors qu’il s’installait dans la zone d’embarquement de l’aéroport de Roissy, il est tombé sur une liasse de billets. Il s’agissait exactement de 750 euros, posés là, sur un banc, sans aucune trace de leur propriétaire. Le geste de ce voyageur algérien à l’aéroport de Roissy va alors prendre une tournure inattendue et profondément humaine.

Au lieu de prendre les 750 euros et de les glisser dans sa poche, comme beaucoup auraient pu être tentés de le faire dans un lieu aussi vaste et anonyme que l’aéroport de Roissy, cet Algérien a décidé d’attendre. Il a simplement expliqué : « Je me suis dit que la personne qui les a perdus allait revenir. » Dans le tumulte des annonces, des valises et des allées et venues de Roissy, ce geste paraît presque irréel. Pendant plusieurs minutes, il reste assis, les yeux fixés sur la foule, prêt à restituer la somme à celui ou celle qui la réclamerait.

Puis, une femme surgit, visiblement affolée, courant dans tous les sens, à travers la salle d’embarquement de Roissy. L’Algérien, touché par son agitation, l’interpelle calmement. Il lui demande ce qu’elle cherche exactement. Elle répond, entre deux respirations : « J’ai perdu 750 euros. » C’est alors qu’il sort les billets et les lui tend, avec simplicité. Le geste semble banal, mais sa portée est immense. La dame éclate en sanglots, incapable de contenir son émotion.

Elle explique à l’Algérien que ces 750 euros lui avaient été confiés par un sans-papiers algérien, son voisin. Ne pouvant pas se rendre en Algérie lui-même, il comptait sur elle pour remettre cette somme à ses parents, afin qu’ils puissent célébrer dignement l’Aïd El-Adha, prévu pour le mois de juin. Ce que l’Algérien a accompli ce jour-là, dans le cadre impersonnel de l’aéroport de Roissy, dépasse le simple cadre d’un acte de restitution. Ce geste devient le maillon essentiel d’une chaîne de solidarité entre les frontières, entre les statuts, entre les générations.

Depuis que cette vidéo a été publiée, elle a largement circulé sur TikTok, Facebook et X. De nombreux internautes ont exprimé leur respect à cet Algérien, saluant son geste de manière unanime. Certains commentaires évoquent une lueur d’espoir, d’autres parlent d’exemplarité. Il ne s’agit pas ici d’un simple fait divers survenu à l’aéroport de Roissy, mais d’un exemple vibrant de droiture. Quand un Algérien trouve 750 euros dans un lieu aussi anonyme et mouvementé que Roissy, et choisit l’intégrité, cela en dit long sur ses valeurs.

La viralité de la vidéo ne repose pas uniquement sur le montant — ces 750 euros pourraient sembler dérisoires pour certains — mais sur l’enchaînement exact du récit, sur la précision du geste, sur l’humanité du contexte. Le fait que cet Algérien ait accompli cela sans se filmer, sans chercher de reconnaissance, renforce l’authenticité de son acte. Il a agi dans l’ombre, et ce n’est que par un témoignage sobre que le monde a appris l’histoire.

Dans un environnement où les voyageurs passent, s’ignorent et se succèdent, le geste de cet Algérien à Roissy vient rappeler que derrière chaque visage, chaque valise, chaque billet, se cache une histoire. Et que parfois, une simple décision — rester assis, attendre, interroger, rendre — peut faire une différence bien plus grande que l’on imagine. Les 750 euros, s’ils avaient disparu, auraient peut-être brisé l’élan d’un homme privé de papiers mais pas de cœur, espérant offrir un moment de joie à sa famille à l’autre bout de la Méditerranée.

Le respect suscité par cet Algérien ne vient pas de son origine, ni de son lieu de départ, ni même de sa destination. Il vient du cœur de son geste, accompli à l’aéroport de Roissy, dans une atmosphère de passage où les actes vrais sont rares. Trois mots suffisent pour résumer ce moment qui a marqué les esprits : Roissy, Algérien, geste. Trois mots qui, aujourd’hui, résonnent comme un écho de conscience dans un monde où la bonté silencieuse mérite encore d’être saluée.