Actualité algérienne – Un député a sévèrement recadré le PDG par intérim d’Air Algérie, Amine Debaghine Mesroua lors de son audition devant la commission des affaires étrangères de l’APN cette semaine.
Le PDG par intérim d’Air Algérie, Amine Debaghine Mesroua a en effet été auditionné cette semaine par la Commission des affaires étrangères de l’APN. Le premier responsable de la compagnie aérienne nationale s’est ainsi exprimé sur plusieurs sujets, dont l’augmentation des vols et les prix des billets. Sur ce dernier sujet, M.Mesroua a notamment évoqué les différentes charges aéroportuaires que doit payer Air Algérie, et qui sont comptabilisées dans les prix des billets.
Mais cette audition n’a pas seulement été l’occasion d’interroger M.Mesroua sur les activités de la compagnie nationale. Le PDG par intérim d’Air Algérie a en effet été sévèrement recadré par un député alors qu’il répondait aux questions de la Commission susmentionnée.
Un député recadre le PDG d’Air Algérie : les réactions des algériens
Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, un membre de la Commission des affaires étrangères de l’APN a en effet interpellé M.Mesroua sur son usage de la langue française. « Exprimez-vous en arabe, je ne comprends pas le français », a-t-il dit alors que le responsable d’Air Algérie répondait aux questions de ladite commission.
La remarque n’a toutefois pas semblé déranger outre mesure le patron d’Air Algérie. Celui-ci l’a même prise avec beaucoup d’humour, de même que les autres députés présents sur les lieux. « J’aurai aimé m’exprimer en arabe, mais malheureusement j’ai suivi un cursus d’enseignement en français », a notamment répondu M.Mesroua. « Moi j’ai la solution, on va parler en Kabyle, comme ça nous serons tous égaux puisque personne ne va comprendre », a également plaisanté l’un des présents.
Sur les réseaux sociaux, l’incident n’a également pas manqué de susciter des réactions, entre ceux qui ont pris la remarque très au sérieux et ceux qui ont estimer qu’il ne fallait pas s’en soucier outre mesure. « Il (le député, ndlr) a raison, en tant que responsable il doit s’exprimer en arabe qui est la langue nationale », commente notamment un internaute sur le réseau social Facebook. « Chez nous on a toujours cette manie de faire passer les choses secondaires avant les problèmes essentiels : la langue n’est qu’un moyen de communication, l’essentiel reste le contenu de ses déclarations », estime un autre.
Lire également : France-Algérie : une compagnie propose des billets à moins de 150 euros