Un Français lourdement condamné pour avoir refusé un stage à un Musulman

Français condamné stage Musulman

Actualités Un récent verdict au tribunal de Vesoul (Haute-Saône) a vu un artisan français condamné à quatre mois de prison avec sursis et à une amende de 3 500 euros, en plus d’une indemnisation de 600 euros pour préjudice moral envers un jeune homme musulman à qui il avait refusé un stage.

L’affaire, survenue il y a près de deux ans à Pesmes, en Haute-Saône, a suscité l’indignation. L’accusé, un menuisier de 52 ans, a comparu pour discrimination fondée sur la religion concernant une offre d’emploi. Ce qui est le plus troublant dans cette affaire, c’est que lors de l’audience, l’homme a maintenu ses propos, ce qui n’a certainement pas joué en sa faveur. 

Lorsqu’il a été interrogé sur les événements, l’accusé a rappelé ce jour où un adolescent de l’Aide sociale à l’enfance s’est présenté à son atelier avec une éducatrice pour postuler à un stage. L’artisan français condamné pour le refus de stage au jeune musulman a déclaré : « Je lui ai demandé son prénom, il me répond Mohammed, ça veut bien dire ce que ça veut dire. » Il a ajouté que « ne prend pas les musulmans. » Ces mots révèlent clairement sa discrimination.

Mais cela ne s’arrête pas là. L’accusé a également proféré des insultes racistes, suggérant au jeune homme de chercher du travail auprès de ses « potes maghrébins. » Pour aggraver la situation, il a comparé l’islamisme au « nazisme, » une comparaison qui a choqué les juges et le public.L’absence de tout regret de la part de l’accusé est flagrante, et il a justifié ses propos en prétendant ne pas savoir comment être hypocrite. Son attitude n’a fait que rendre ses explications de moins en moins sensées aux yeux de tous. L’avocat du jeune homme a rappelé que le racisme n’est pas une simple opinion, mais un délit. La procureure, pour sa part, a qualifié les paroles de l’accusé de « détestables, » et l’avocate de la défense a plaidé en faveur d’une peine qui permettrait à son client de comprendre que « peu importe ce qu’il pense, il n’a pas le droit de le dire, » selon une station de radio locale.

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