Un nouveau détail risque de fortement freiner Air Algérie

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Immigration – Algérie Visas et VoyagesLe nouveau PDG d’Air Algérie, Yacine Benslimane, a mis en place de nouvelles mesures concernant le fonctionnement de la compagnie nationale. Après l’affaire de l’aéroport de Londres, puis l’incendie qui a dévasté le centre Catering d’Alger, le président-directeur général d’Air Algérie doit faire face désormais à un imprévu totalement inattendu.

Récemment promu à la tête du pavillon national, Yacine Benslimane a effectué plusieurs changements au sein de certaines directions, notamment avec la nomination de nouveaux responsables. Toutefois, le PDG d’Air Algérie a pris la décision assez radicale de mettre fin à quelques privilèges accordés par la compagnie à ses employés, en particulier aux pilotes, afin de soulager les finances du transporteur aérien algérien.

C’est pourquoi, le SPLD (syndicat de pilotes des lignes d’Air Algérie) a décidé de se réunir, mardi 1er août, pour une assemblée générale à l’hôtel Hayatt Regency, qui se trouve à deux pas de l’aéroport d’Alger. Selon les informations relayées par plusieurs médias, les pilotes de la firme algérienne auraient menacé de recourir à une grève générale pour protester contre la nouvelle décision de leur direction.

Un détail qui pourrait coûter cher à Air Algérie

Au moment où le pavillon national reprend tout juste son activité, après la fermeture des frontières qui a duré plus d’un an en raison de la pandémie de la Covid 19. Cette décision prise par l’administration de la firme algérienne est un pari risqué. Désormais, les pilotes d’Air Algérie ainsi que les membres de leurs familles ne pourront plus se procurer des billets d’avion en classes affaires et économies gratuitement, durant cette saison estivale. Les pilotes n’ont pas manqué de pointer du doigt la décision prise par le nouveau PDG de la compagnie nationale et réclament le maintien de ce privilège.

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le syndicat des pilotes de ligne d’Air Algérie montent au créneau. Le SPLA avait déjà menacé, en avril dernier, d’un départ massif des pilotes qui se profile dans le très court terme au profit des compagnies concurrentes à l’international.

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