Dans une courte vidéo filmée au sommet du fort historique de Santa Cruz à Oran, une Algérienne venue de France capte un moment inattendu : un retraité français installé en Algérie lui raconte, presque timidement, comment il a décidé de quitter la France pour commencer une nouvelle vie en Algérie. Ce retraité français de 64 ans, qui a longtemps vécu en région parisienne, s’exprime avec un mélange de nostalgie et de soulagement. Il raconte que, depuis peu, il s’efforce de s’adapter à son quotidien en Algérie, un choix de cœur mais aussi de raison. Avec son épouse, ils ont fait bâtir une maison dans l’ouest du pays, à Mazouna, une petite commune tranquille de la wilaya de Relizane, où ils comptent passer leurs vieux jours.
Ce retraité français insiste : s’installer en Algérie n’a jamais été une décision prise à la légère. Pour lui, l’Algérie représente un curieux mélange de familiarité et d’exotisme, une terre pas si lointaine de la France mais pourtant pleine de contrastes. Ce retraité français venu de la France agitée cherche aujourd’hui la paix en Algérie, un pays qu’il dit ressentir comme un écho de la France des années 70, avec ses gestes simples, ses liens humains, et une certaine lenteur dans les journées. Il précise que cette Algérie lui offre une forme de calme qu’il ne retrouvait plus dans la vie parisienne, trop bruyante, trop rapide, trop stressante. Ce retraité français affirme avoir trouvé en Algérie une atmosphère plus douce, où l’on prend le temps de dire bonjour, où les sourires remplacent les visages fermés.
Dans cette ville de Mazouna, nichée non loin d’Oran, ce retraité français affirme vivre autrement. Il évoque la simplicité des relations, la gentillesse des voisins, le rythme moins effréné. « Ici, les gens ne courent pas après la montre, ils vivent », dit-il. Ce retraité français affirme que la vie en Algérie lui redonne une forme d’équilibre. Il salue aussi l’accueil des Algériens qui, malgré les différences, lui ont ouvert la porte sans méfiance. Pour lui, l’Algérie est plus qu’un pays d’accueil : c’est une terre où il se sent désormais chez lui, même si les repères restent nouveaux.
Mais au-delà de l’aspect humain, ce retraité français met aussi en avant une réalité économique bien concrète. En France, dit-il, sa pension lui permettait à peine de payer son loyer et les factures. En Algérie, avec la même somme, il peut vivre sans pression. Ce retraité français n’hésite pas à rappeler que le coût de la vie en Algérie est largement inférieur à celui de la France. Il peut faire ses courses au marché, s’offrir des sorties, entretenir sa maison, et même aider parfois autour de lui. Ce retraité français voit dans l’Algérie un lieu où sa retraite prend un sens plus humain, moins comptable.
Son récit n’a rien d’un discours touristique. Il parle avec franchise : il y a des défis, bien sûr. Il lui faut s’habituer à des services différents, à des rythmes administratifs parfois déroutants. Mais ce retraité français les accepte, car en retour, l’Algérie lui offre un cadre de vie plus serein. Ce retraité français ne regrette pas sa décision et souhaite simplement que d’autres retraités français comprennent que l’Algérie peut représenter une alternative digne et paisible pour vivre une retraite sans solitude ni précarité.
L’histoire de ce retraité français n’est peut-être qu’un témoignage isolé, mais elle reflète une tendance discrète, celle d’un retour vers des territoires oubliés par les radars habituels. Quitter la France pour vivre en Algérie, c’est, pour lui, avoir choisi de ralentir, de respirer, et d’exister pleinement, loin de la grisaille urbaine et des tracas quotidiens.