Véhicules de moins de 3 ans en Algérie : une excellente nouvelle vient de tomber

Véhicules moins de 3 ans Algérie

Actualité automobile – Voitures Algérie – Une bonne nouvelle vient de tomber et devrait en toute logique faire plaisir aux nombreuses personnes intéressées par l’achat de véhicules de moins de 3 ans en Algérie.

En effet, l’Association de Protection et Orientation du Consommateur et son Environnement (APOCE) a récemment annoncé que plusieurs opérateurs et spécialistes privés en Algérie ont commencé à chercher des fournisseurs européens de voitures d’occasion. L’objectif est de proposer des véhicules de qualité à des prix abordables pour les Algériens. Selon l’APOCE, cette initiative est une réponse à la demande croissante de voitures en Algérie.

Cette initiative des opérateurs et des spécialistes privés en Algérie peut être bénéfique à plusieurs niveaux. Tout d’abord, elle permettra aux consommateurs algériens d’accéder à une plus grande variété de voitures, à des prix plus abordables. Ensuite, elle pourrait également contribuer à la croissance économique du pays, en créant de nouveaux emplois dans le secteur de l’automobile.

Cependant, il convient de souligner que l’achat de voitures d’occasion présente également des risques pour les consommateurs. Les véhicules peuvent avoir des problèmes mécaniques ou être accidentés, ce qui peut entraîner des coûts élevés en termes de réparation et d’entretien. Il est donc important que les opérateurs et les spécialistes privés en Algérie fassent preuve de diligence raisonnable lorsqu’ils cherchent des fournisseurs européens de voitures d’occasion, afin d’assurer la qualité des véhicules proposés aux consommateurs algériens.

 

 

Importation des véhicules de moins de 3 ans en Algérie : voici les conditions

Pour rappel, l’Algérie vient enfin de fixer les modalités d’importation des véhicules de moins de 3 ans par les particuliers résidents avec leurs devises propres. Le dernier décret exécutif n°23-74, publié au Journal officiel, précise les conditions, qui sont bien évidemment drastiques, et les modalités de dédouanement et de contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d’occasion acquis par les particuliers résidents.

L’article 6 dudit décret stipule que les véhicules d’occasion importés :
— doivent être en bon état de marche ;
— ne doivent présenter aucun défaut majeur ou critique ;
— doivent satisfaire aux exigences réglementaires en matière de sécurité et d’environnement et, le cas échéant, aux normes du constructeur.

En cas de non-conformité du véhicule constatée par l’expert agréé par le ministère chargé des mines, le véhicule doit être réexporté à la charge du particulier résident importateur, le cas échéant, le véhicule est pris en charge conformément à la législation et à la réglementation douanières.

De son coté, l’Article 8 du même décret stipule que le dédouanement pour la mise à la consommation des véhicules d’occasion importés par les particuliers résidents, s’effectue sur la base des documents suivants :
— une copie de la pièce d’identité du particulier résident ou une copie de la carte de résident pour les étrangers ;
— un certificat de résidence du particulier résident ;
— un certificat d’immatriculation du véhicule à l’étranger ou tout autre document équivalent ;
— un document attestant le transfert de la propriété du véhicule, facture d’achat et/ou contrat de vente ;
— un document datant de moins de trois (3) mois, justifiant le bon état de marche du véhicule, établi par un organisme habilité du pays de son immatriculation ;
— le rapport d’expertise de conformité établi par l’expert agréé par le ministère chargé des mines.

 

 

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