Actualités – L’Europe a pris une décision significative concernant les visas Schengen pour les ressortissants des pays hors de l’UE. Le Parlement européen a officiellement adopté les accords sur la numérisation des procédures d’obtention de visas dans l’espace Schengen. Cela marque une étape essentielle avant que le texte ne devienne officiellement appliqué.
Ces réglementations permettront la numérisation des procédures de demande de visa pour les ressortissants de pays tiers qui souhaitent se rendre dans l’espace Schengen pour des séjours courts. Cela s’applique également aux quatre États membres de l’UE qui ne font pas partie de l’espace Schengen, à savoir l’Irlande, la Roumanie, la Bulgarie et Chypre.
Selon les législateurs européens, cette initiative vise à rendre les demandes de visa plus rapides, plus abordables et plus sécurisées grâce à l’utilisation de technologies cryptographiques. Le but est de rattraper le retard de l’Europe par rapport à d’autres régions en matière de procédures numériques de délivrance des visas. En permettant aux demandeurs de soumettre leur demande en ligne, cette réforme devrait faciliter le processus de demande de visa.
Matjaž Nemec, eurodéputé et rapporteur du dossier, a souligné l’importance de cette réforme des visas Schengen pour l’Europe en déclarant que ce visa unique obtenu sur une plateforme commune constituerait une pierre angulaire pour l’ensemble du continent.
Le Parlement européen a réussi à négocier un compromis, de sorte que dans les cas où les demandeurs n’ont pas accès à Internet, une demande de visa sur papier sera également possible. De plus, des dispositions ont été mises en place pour les personnes confrontées à des barrières linguistiques ou des handicaps, garantissant que le processus de demande soit accessible à tous.
Il est à noter que cette numérisation des procédures de demande de visa Schengen bénéficiera également aux États membres non membres de l’espace Schengen, tels que la Roumanie et la Bulgarie, qui numériseront leurs visas nationaux. Une plateforme en ligne unique sera utilisée pour traiter ces demandes, indiquant aux demandeurs le pays dans lequel ils recevront leur visa en cas de voyages dans plusieurs pays.
L’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle, également appelée « eu-LISA », gérera cette plateforme en ligne. Elle est opérationnelle depuis 2011 et jouera un rôle clé dans le traitement des demandes de visa.
La dernière étape pour que cette réforme devienne loi est l’approbation formelle par les ministres européens au sein du Conseil. Une réunion à ce sujet est prévue le 12 novembre. Si les ministres donnent leur accord, la loi sera publiée au Journal officiel de l’Union européenne et entrera en vigueur vingt jours après sa publication.
La mise en œuvre obligatoire de cette application est prévue à partir de 2031 ou 2032, tandis qu’elle sera facultative à partir de 2025. Cela marque une transition majeure vers des procédures de demande de visa plus modernes et simplifiées pour les voyageurs se rendant dans l’espace Schengen.
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