En Algérie, un vent de modernisation souffle sur les infrastructures commerciales avec l’ouverture récente d’un marché de grande envergure à Ain Terab, dans la commune de Sidi M’Barek, à l’entrée est de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, dans lequel seront notamment vendues des voitures. Cet espace, étendu sur une superficie de 3,5 hectares, représente une avancée significative dans l’organisation des activités commerciales locales. Nécessitant un investissement de 110 millions de dinars algériens, ce marché remplace un ancien site devenu incompatible avec l’expansion urbaine croissante de la région.
L’ancien marché, qui combinait la vente de véhicules et de bétail, était localisé dans une zone désormais destinée à la construction de 200 logements dans le cadre du programme de logements promotionnels aidés. Sa position stratégique à proximité de la route nationale n°05 et de la CW-42, reliant El Anasser et Bordj Ghedir, avait longtemps été une source de désagréments pour les riverains. La congestion routière causée par le stationnement des véhicules, ainsi que les nuisances sonores et environnementales, étaient devenues des problématiques majeures pour les habitants et les autorités locales.
L’accumulation de déchets et de résidus liée aux activités de vente de bétail posait également des risques sanitaires et environnementaux non négligeables. Ces considérations ont poussé les autorités municipales à envisager un espace mieux adapté, capable d’accueillir les commerçants et leurs clients dans des conditions optimales, tout en respectant le cadre de vie des citoyens.
Le nouveau marché d’Ain Terab se distingue par des infrastructures modernes, répondant aux besoins des commerçants et offrant un cadre fonctionnel et organisé. Ce projet témoigne d’une volonté de redéfinir les espaces commerciaux en Algérie, en plaçant au centre des préoccupations la fluidité des échanges, la sécurité et le confort des usagers souhaitant notamment acheter des voitures. Loin de n’être qu’un simple lieu de transaction, ce marché s’inscrit dans une dynamique de développement urbain et d’amélioration des services publics.
Ce marché hebdomadaire, qui consacre ses lundis à la vente de bétail et ses vendredis à celle de voitures d’occasion, est un exemple de solution bien pensée pour répondre aux besoins d’une population en constante croissance. Il contribue à désengorger les centres-villes tout en offrant une plateforme adaptée aux transactions commerciales.
À Ain Terab, le nouveau marché devrait jouer un rôle clé dans l’économie locale. En regroupant deux activités commerciales majeures — la vente de véhicules et celle de bétail —, il permet de centraliser ces transactions dans un espace dédié, réduisant ainsi les externalités négatives sur les zones résidentielles environnantes. Les commerçants, quant à eux, bénéficient d’un environnement plus propice à leurs activités, avec des installations mieux aménagées et une clientèle potentiellement élargie.
Cette transformation marque un pas en avant vers la modernisation des marchés en Algérie, tout en répondant aux exigences des communautés locales. L’équilibre entre développement urbain et maintien des activités économiques traditionnelles semble avoir été trouvé, du moins en théorie. Les retombées positives attendues incluent une amélioration notable du cadre de vie des habitants, une fluidité accrue du trafic aux abords des axes principaux, et une attractivité renforcée pour les commerçants.
En Algérie, où la demande pour des infrastructures adaptées et modernes pour la vente de voitures ne cesse de croître, le marché d’Ain Terab pourrait bien servir de modèle pour d’autres projets similaires à travers le territoire. En reliant tradition et modernité, il illustre la capacité des autorités locales à innover tout en préservant les valeurs fondamentales du commerce local. Si cette initiative porte ses fruits, elle pourrait inaugurer une nouvelle ère pour les marchés algériens, combinant efficacité, organisation et respect de l’environnement.
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