Crise sanitaire – Le professeur Lyes Rahal s’est exprimé, ce dimanche 28 février, sur la décision de suspendre les vols ainsi que sur le variant anglais du Coronavirus découvert en Algérie.
L’Algérie maintient la fermeture de ses frontières depuis le 17 mars 2020. Les autorités du pays avaient, à l’époque, décidé de fermer l’espace aérien, terrestre et maritime suite à la découverte de cas de Covid-19 parmi des citoyens ayant séjourné à l’étranger. Dans ce sens, les liaisons aériennes et maritimes régulières ont été complètement suspendues au départ et en direction du territoire national.
En outre, seuls les vols spéciaux étaient autorisés dans les deux sens entre les aéroports algériens et les pays étrangers. Air France et ASl Airlines font notamment partie des compagnies qui opèrent ce type de vols pour des catégories restreintes de personnes. Air Algérie, qui avait lancé pour sa part un programme de rapatriement le 23 décembre dernier, effectuera son dernier vol aujourd’hui au départ de Paris. Les liaisons aériennes au départ des pays étrangers seront, pour rappel, suspendus à partir de demain 1er mars pour une période d’au moins un mois.
Vols et variant britannique en Algérie : ce qu’a dit le Pr Lyes Rahal
Le Pr Lyes Rahal, membre du comité scientifique de suivi de la pandémie de Coronavirus, s’est en effet exprimé sur la suspension des vols ainsi que sur le variant anglais de la maladie, qui a été récemment détecté en Algérie. Dans un entretien accordé aujourd’hui à la chaîne I de la radio nationale, le même spécialiste a ainsi indiqué que pour le moment, aucun autre cas d’infection par le nouveau variant n’a été détecté. « Nous avons lancé une enquête épidémiologique dès l’annonce de la découverte du variant britannique. Pour l’heure, nous n’avons aucune preuve que l’infection se soit propagée chez de nouvelles personnes », a-t-il dit.
Concernant la récente décision des autorités algériennes de suspendre les vols depuis l’étranger pour le mois de mars, le Pr Rahal a également indiqué qu’elle était « nécessaire ». « La fermeture de l’espace aérien est nécessaire dans l’état actuel des choses, afin de protéger nos concitoyens de l’importation de nouvelles souches de la maladie », a-t-il expliqué.