Voyages et immigration – Les prix des billets pour les vols entre la France et l’Algérie enregistrent une véritable chute libre pour le mois de février prochain. C’est le cas notamment chez la compagnie Air France.
Depuis l’ouverture partielle des frontières nationales en juin dernier, les voyageurs pointent du doigt les tarifs que pratiquent certaines compagnies, et qui sont jugés excessifs par beaucoup de membres de la communauté nationale à l’étranger. Sur la ligne Paris-Alger, il fallait ainsi débourser en moyenne 500 euros par personne pour un billet en aller simple.
Mais depuis le début de cette année 2022, on constate des baisses occasionnelles chez certaines compagnie. C’est notamment le cas chez Transavia, la filiale low-cost d’Air France, qui a mis en vente des billets pour moins de 250 euros il y a quelques jours au départ de Paris.
Les prix en chute libre sur les vols France-Algérie en février
Pour le mois de février prochain, la baisse semble se confirmer sur les vols France–Algérie, avec des prix qui enregistrent une véritable chute libre, notamment chez Air France. La compagnie aérienne française, qui était jusqu’ici l’une des plus chères du marché, applique ainsi des tarifs inférieurs d’environ 50% à ceux qu’elle affichait pendant les mois précédents.
Sur le site web officiel d’Air France, le billet en aller simple entre Paris et Alger s’affiche ainsi à partir de 376 euros par personne pour les 13, 14, 16, 24, 25, 26, 27 et 28 février. Le billet le plus cher pour cette période s’affiche quant à lui à 519 euros, pour un aller le 17 février prochain. Il s’agit là de tarifs relativement bas, surtout si l’on sait qu’Air France pratiquait des tarifs entre 700 et 800 euros en aller simple à la fin de l’année dernière.
Cette baisse des prix peut s’expliquer notamment par l’impact du variant Omicron, qui touche de nombreux pays du monde depuis plusieurs semaines. La recrudescence de la pandémie a ainsi dissuadé de nombreux voyageurs de prendre l’avion, de peur de se retrouver bloqués en cas de nouvelle fermeture des frontières.
Outre l’impact de la pandémie de covid-19, cette baisse s’explique également par une réduction de la demande sur les vols après la période des fêtes de fin d’année. C’est notamment ce qu’a expliqué le porte-parole d’Air Algérie, Amine Andaloussi il y a quelques jours.
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