Voyages et immigration – Le député Mohamed Hani est monté au créneau concernant le nombre limité de vols vers l’Algérie. Ledit député, qui est également président de la commission des affaires étrangères à l’APN a ainsi appelé à augmenter les liaisons avec le territoire national.
Malgré l’ouverture partielle des frontières algériennes depuis le 1er juin dernier, de nombreuses personnes peinent encore à réserver un billet depuis l’étranger. Ceci est notamment dû au nombre très limité de vols qui desservent l’Algérie. Les billets, qui sont mis en vente progressivement sont généralement tous réservés en l’espace de quelques minutes. À titre d’exemple, la France qui compte la plus grande communauté d’algériens établis à l’étranger bénéficie actuellement de moins d’une dizaine de vols par semaine avec l’Algérie. Ceux-ci sont assurés par Air Algérie, Air France, ASL Airlines, Transavia et Vueling Airlines.
Au cours des derniers jours, plusieurs voix ce sont d’ailleurs élevées pour réclamer une augmentation du nombre de vols et la réouverture des lignes maritimes avec l’Algérie. L’annulation du confinement obligatoire des voyageurs, en date du 26 juillet avait de nouveau suscité les espoirs dans ce sens. De son côté, le député Tawfik Khedim avait indiqué que des décisions à ce sujet devraient être prises rapidement. Néanmoins, les autorités officielle du pays n’ont encore rien annoncé à l’heure actuelle.
Augmentation des vols vers l’Algérie : un autre député monte au créneau
Ce jeudi, un autre député est également monté au créneau concernant l’augmentation des vols à destination de l’Algérie, que la diaspora réclame depuis plusieurs semaines. Il s’agit de Mohamed Hani, qui est également président de la commission des affaires étrangères à l’APN. Celui-ci a lancé un énième appel aux autorités pour l’ouverture de nouvelles lignes aériennes à destination du territoire national.
« Nous appelons à augmenter le nombre de vols. La solution est d’augmenter le nombre de vol de trois à six ou de 5 à dix, pour faciliter les choses », a suggéré le parlementaire, qui rappelle qu’une telle décision demeure dépendante des prérogatives du chef de l’État Abdelmadjid Tebboune. « Il y a des accords de réciprocité, nous avons trois vols de l’Algérie vers l’étranger et trois vols de l’étranger vers l’Algérie. Donc, pour augmenter le nombre de vols, il faut qu’ils aient eux aussi un nombre de vols. Donc, le blocage n’est pas du côté algérien, mais du côté européen », a-t-il toutefois précisé.
« Les frontières maritimes sont toujours fermées. Un avion transporte entre 250 et 300 passagers alors qu’un navire peut transporter 1 300 passagers. Donc, on peut programmer des dessertes maritimes au départ de Barcelone ou de Marseille, avec des tests qui seront réalisés durant la traversée. Une seule desserte maritime équivaut à 5 vols », a-t-il également suggéré, dans des déclarations accordées au média arabophone Tariq News.
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