Voyager peut parfois rimer avec stress, surtout lorsque l’on est une Algérienne vivant en France et que l’on prévoit de se rendre aux USA pour la première fois. C’est exactement ce qu’a vécu une jeune Algérienne de France qui a partagé, à travers une vidéo sur les réseaux sociaux, son expérience inattendue et plutôt positive avec la Police aux frontières américaine à son arrivée à l’aéroport de New York. Ce récit authentique met en lumière la réalité du passage à la PAF américaine, qui peut sembler impressionnante à beaucoup de voyageurs, en particulier lorsqu’ils sont originaires d’Algérie, résident en France et entrent aux USA.
L’Algérienne, partie de France en direction des USA, a déclaré avoir eu « peur » avant d’arriver devant l’officier de l’immigration. Ce moment d’interrogation, qu’elle redoutait, s’est finalement déroulé sans encombre. Dès son arrivée sur le sol américain, la jeune femme algérienne, vivant en France, a été appelée par un agent de la PAF pour un court entretien de contrôle. Elle avait en tête de nombreux scénarios, mais ce qu’elle a vécu était à mille lieues de ses craintes.
Quatre questions lui ont été posées. La première portait sur la durée de son séjour et sa destination exacte aux USA. En toute transparence, l’Algérienne a précisé qu’elle comptait rester deux semaines et a indiqué clairement le lieu où elle allait loger. Cette précision a sans doute aidé à détendre l’échange. La deuxième question concernait l’argent qu’elle transportait. L’agent de la PAF américaine lui a demandé combien de cash elle avait sur elle. La jeune Algérienne de France a répondu qu’elle avait environ 300 euros en espèces, qu’elle comptait échanger contre des dollars à son arrivée aux USA. Elle a également précisé qu’elle possédait deux cartes bancaires valides, un détail qui rassure souvent les autorités.
La troisième question a concerné ses relations éventuelles aux États-Unis. « Connaissez-vous quelqu’un aux USA ? » lui a demandé l’officier. L’Algérienne a répondu par la négative, indiquant qu’elle voyageait seule et qu’elle ne rendait visite à personne. Elle a souligné dans sa vidéo que, si elle avait répondu oui, l’officier aurait probablement exigé des adresses et des justificatifs liés aux personnes concernées. Cette réponse simple a permis à l’entretien de rester fluide et sans complications.
Enfin, la quatrième question s’est concentrée sur le motif de son voyage. Bien qu’elle soit détentrice d’un visa touristique, cette Algérienne vivant en France venait en réalité pour un séjour linguistique aux USA. Elle a cependant choisi de ne pas mentionner cette information à l’agent de la PAF américaine, craignant qu’il n’exige un visa d’études. Elle s’est contentée de répondre qu’elle venait faire du tourisme, ce qui, dans le cadre de son visa, restait parfaitement cohérent et acceptable.
Selon ses propres mots, l’interrogatoire a duré entre trois et quatre minutes. L’Algérienne affirme que, malgré sa nervosité initiale, l’échange avec l’agent de la PAF américaine était « plutôt sympa » et sans pression excessive. Elle note également que le contrôle n’a porté que sur son visa pour les USA, apposé sur son passeport algérien, sans que l’agent ne demande à voir son titre de séjour français, ce qui l’a grandement étonnée.
Cette histoire, racontée par une Algérienne vivant en France après un voyage vers les USA, illustre que, malgré les craintes fréquentes, le passage à la PAF peut se dérouler sans incident, même pour ceux qui viennent d’Algérie, résident en France, et souhaitent passer un séjour temporaire aux USA. C’est un témoignage rassurant pour d’autres voyageurs dans une situation similaire, montrant que tout peut bien se passer si l’on est préparé, honnête et confiant face aux autorités américaines.