Voyage en Algérie : une maman anglaise se lance « un défi fou »

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Loin des circuits touristiques classiques, une maman anglaise a décidé d’entreprendre un voyage hors du commun : relier Londres (Angleterre) à Alger, capitale de l’Algérie, à vélo. Un périple qui force l’admiration et suscite la curiosité, tant par son audace que par sa singularité. Alors que beaucoup privilégient l’avion ou le bateau pour atteindre la capitale algérienne, cette aventurière a choisi la route, les sentiers et l’effort physique pour donner une toute autre dimension à son voyage.

Partie depuis le centre de Londres, elle roule en solitaire, affrontant les intempéries et la fatigue avec une détermination sans faille. Sans aucun lien particulier avec l’Algérie, la maman anglaise explique avoir été séduite par l’idée de visiter un pays encore peu exploré par les touristes occidentaux. « Je préfère les destinations où l’on peut vraiment ressentir l’authenticité d’un pays, sans la foule et les circuits trop balisés », confie-t-elle. Pour elle, l’Algérie représente un territoire à la fois mystérieux et riche d’une histoire fascinante. « Je sais que c’est un défi fou, mais je vais le faire. », insiste-t-elle.

Après avoir traversé la Manche et atteint la France, elle progresse à son rythme. Deux semaines après son départ, elle se trouve déjà au Havre, prête à poursuivre son périple à travers l’Hexagone avant de rejoindre l’Espagne, pour ensuite aller en Algérie, en empruntant le bateau. L’itinéraire, bien que difficile, est pensé avec soin : elle longe les côtes françaises, empruntant des routes secondaires et des pistes cyclables pour éviter les grands axes. Chaque soir, elle trouve refuge dans des auberges, chez des habitants bienveillants ou installe son bivouac en pleine nature.

L’un des aspects les plus délicats de son projet concernait l’obtention de son visa pour l’Algérie. Consciente des démarches administratives nécessaires, elle avait préparé un dossier complet, composé de plusieurs documents exigés par les autorités consulaires. Malgré l’apparente complexité, elle affirme que son expérience s’est déroulée sans accroc. « Ce fut plus simple que je ne l’imaginais. Il faut juste être bien organisé et patient », explique-t-elle.

Si son visa le permet, elle ne compte pas s’arrêter à Alger. Son ambition est d’explorer le sud du pays et d’aller à la rencontre des paysages spectaculaires du Sahara. « J’aimerais voir les dunes, les oasis et découvrir une culture différente de celle des grandes villes », raconte-t-elle. Son voyage est avant tout une quête de liberté et de dépassement de soi. Loin du confort de la vie moderne, elle veut renouer avec l’essentiel et prouver que l’aventure est accessible à tous, même à ceux qui n’ont jamais mis les pieds en Afrique du Nord.

Son défi ne se limite pas à la distance à parcourir. Il s’agit également d’un combat mental, d’une expérience où chaque coup de pédale est une victoire contre la fatigue et le doute. En suivant son trajet, elle espère inspirer d’autres voyageurs à sortir de leur zone de confort et à oser explorer des destinations méconnues. Le périple de la maman anglaise est aussi une ode à l’Algérie, pays aux richesses naturelles et culturelles souvent méconnues du grand public.

Alors qu’elle continue son aventure, elle documente son parcours à travers un blog et des publications sur les réseaux sociaux, attirant l’attention d’une communauté grandissante de passionnés de voyage et de cyclotourisme. Son histoire rappelle que l’exploration du monde ne se limite pas aux circuits classiques, et que l’audace peut transformer un simple voyage en une expérience inoubliable.

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