Immigration – Algérie visas et voyages – Une compagnie européenne est au cœur d’une vive polémique après avoir proposé des billets à 4000 euros pour l’Algérie et seulement 400 euros pour le Maroc. Balearia, une entreprise de transport maritime espagnole, fait face à de vives critiques pour ces tarifs jugés exorbitants.
C’est suite à la comparaison effectuée par un internaute qu’une vague d’indignation a submergé les réseaux sociaux. En faisant une simulation de réservation, cet utilisateur a découvert qu’un aller-retour entre Valence et Mostaganem pour deux adultes et un enfant de 1 à 13 ans, avec une cabine et un véhicule, coûtait la somme exorbitante de 4141 euros pour des dates allant du 22 juillet au 27 août.
En revanche, pour les mêmes dates, une traversée d’une personne avec un véhicule entre Malaga, Melilla et entre Nador et Almeria au retour était proposée à seulement 390 euros. Bien que la personne ne bénéficie pas d’une cabine dans ce dernier cas, la différence de prix reste énorme entre les liaisons maritimes avec l’Algérie et celles avec le Maroc.
Le commentaire le plus fréquent exprimé par les internautes algériens en réaction à cette publication est clair : « Ils abusent, Balearia ». Cette réaction est compréhensible, car de telles disparités tarifaires peuvent sembler injustes et déraisonnables. Les voyageurs algériens se sentent lésés par cette politique tarifaire discriminatoire et accusent Balearia de profiter de la situation pour augmenter considérablement ses bénéfices.
@dnalgerie Billets à 4000 euros pour l’Algérie et à 400 euros pour le Maroc !
De son coté, la compagnie aérienne belge Tui Fly s’est récemment retrouvée dans une situation embarrassante qui lui a coûté plusieurs milliers d’euros lors d’un de ses vols à destination de l’Algérie. Le transporteur belge, visiblement pas au courant de la fermeture de l’espace aérien entre l‘Algérie et le Maroc depuis septembre 2021, sur décision des autorités algériennes, a apporté une modification à l’itinéraire du vol TB3453 reliant Bruxelles à Oran le 1er juin dernier, en y ajoutant une escale à l’aéroport de Tétouan, au Maroc. Cette erreur a été constatée grâce à un site web spécialisé dans le suivi en temps réel des vols.
Conséquence de cette grave négligence, l’avion de la compagnie belge a dû redécoller depuis Tétouan en direction de Bruxelles le 1er juin à 18h30, pour ensuite assurer le lendemain, à 10h30, le vol de Bruxelles à Oran. Il est à noter que les clients ont été pris en charge dès leur arrivée à Bruxelles, avec une nuit d’hôtel offerte et une indemnité de retard versée. Ces mesures ont entraîné des dépenses supplémentaires de plusieurs milliers d’euros pour la compagnie aérienne belge.
Cette bourde monumentale de Tui Fly soulève des interrogations quant à la gestion et à la planification des vols de la compagnie. Il est surprenant qu’une compagnie aérienne réputée commette une telle erreur, en ignorant les restrictions de vol en vigueur entre l’Algérie et le Maroc depuis plusieurs mois.
La fermeture de l’espace aérien entre les deux pays est une mesure mise en place pour des raisons de sécurité et de politique internationale. Il est donc primordial pour les compagnies aériennes d’être informées de ces restrictions et de les prendre en compte dans la planification de leurs vols. Une négligence de cette ampleur peut entraîner des conséquences financières importantes, mais également affecter la confiance des passagers à l’égard de la compagnie aérienne.
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