L’aéroport international d’Alger a été le théâtre d’une opération sans précédent le 16 mars 2024, lorsque les élèments de la douane algérienne ont lancé une initiative drastique ciblant spécifiquement les passagers arrivant de Turquie et des Émirats arabes unis. Cette action a suscité un raz-de-marée d’émotions parmi les *trabendistes*, ces voyageurs souvent associés au commerce informel, et a engendré des réactions virales sur les réseaux sociaux, mettant en lumière les enjeux complexes liés à cette intervention musclée.
L’opération douanière, minutieusement planifiée, visait à inspecter méticuleusement les bagages des *trabendistes*, soupçonnés d’engager des activités commerciales non déclarées. Une vidéo, devenue virale sur les plateformes en ligne, a capturé l’intensité de la scène, montrant la confusion et l’agitation parmi ces voyageurs alors que leurs marchandises étaient confisquées. Les échos de frustration et les échanges tendus avec les autorités témoignent de la tension palpable à l’aéroport.
Au cœur de cette controverse se trouve la question brûlante du commerce informel et de la contrebande, des phénomènes qui persistent malgré les efforts déployés pour les éradiquer. Les saisies massives réalisées lors de cette opération révèlent l’étendue du problème, avec une gamme variée de produits, allant des appareils électroniques aux articles de mode, en passant par les cosmétiques et les denrées alimentaires, confisqués par les autorités. Ces marchandises, destinées à être écoulées sur le marché local sans respecter les normes et les taxes applicables, représentent un manque à gagner potentiel pour les entreprises légitimes et privent l’État de revenus fiscaux considérables.
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Aéroport international d’Alger : les précisions de la douane sur les produits interdits
Dans le vaste monde du commerce international, la douane joue un rôle crucial dans la régulation des échanges commerciaux, notamment à l’aéroport international d’Alger, qui est la principale porte d’entrée en Algérie. Les règles et réglementations douanières visent à protéger les intérêts économiques, sociaux et environnementaux d’un pays, et une partie importante de cette régulation concerne les marchandises prohibées à l’importation et à l’exportation.
En Algérie, comme dans de nombreux autres pays, certaines marchandises sont strictement interdites à travers les frontières. Selon la loi douanière algérienne, toute marchandise dont l’importation ou l’exportation est interdite pour quelque raison que ce soit est considérée comme prohibée. Cela peut inclure une variété de produits, allant des articles potentiellement dangereux aux objets réglementés pour des raisons de santé, de sécurité ou de politique publique.
Lorsque les autorités douanières identifient une marchandise potentiellement prohibée, plusieurs critères sont pris en compte pour établir sa légalité. Tout d’abord, la présence d’un titre, d’un certificat ou d’une autorisation régulière est essentielle. Si la marchandise n’est pas accompagnée de ces documents appropriés, elle est généralement considérée comme prohibée.
De plus, même si une marchandise est présentée avec une autorisation ou un certificat, il est crucial que ceux-ci soient applicables à la situation spécifique. Par exemple, une autorisation destinée à une autre utilisation ou un autre pays ne suffira pas à légitimer l’importation ou l’exportation de la marchandise en question.
Enfin, il est impératif que toutes les formalités particulières liées à l’importation ou à l’exportation soient correctement accomplies. Cela peut inclure le respect des quotas, des normes de sécurité, des exigences sanitaires, ou d’autres procédures spécifiques établies par les autorités compétentes.
Il est important de noter que les autorisations et certificats délivrés par les autorités douanières ne peuvent être transférés ou échangés de quelque manière que ce soit. Ces documents sont nominatifs et ne peuvent être utilisés que par les bénéficiaires auxquels ils ont été accordés.
En ce qui concerne les marchandises spécifiquement interdites ou suspendues à l’importation, une liste exhaustive est établie par les autorités douanières. Cela peut inclure des produits dangereux pour la santé publique, des substances illicites, des armes, des produits contrefaits ou toute autre marchandise jugée contraire aux intérêts nationaux.
De même, certaines marchandises sont interdites ou suspendues à l’exportation pour diverses raisons. Cela peut inclure des produits culturels ou historiques protégés, des ressources naturelles soumises à des restrictions, ou des biens stratégiques dont l’exportation pourrait compromettre la sécurité nationale.
En ce qui concerne les voyageurs, il est important de noter que certaines marchandises sont également soumises à des restrictions lorsqu’elles sont transportées à titre personnel. Les véhicules légers de transport de marchandises, les motocyclettes et vélos usagés, ainsi que les matériels électroménagers et les meubles usagés sont parmi les articles régulièrement soumis à des limitations d’importation ou d’exportation.
Par ailleurs, l’exportation de la monnaie locale, les dinars algériens, est généralement limitée, bien que les voyageurs soient autorisés à exporter un montant limité pour leurs besoins personnels. De même, l’exportation d’or au-delà d’un certain poids est également soumise à des restrictions, ainsi que l’exportation d’animaux appartenant à des espèces protégées, à moins qu’ils ne soient accompagnés d’un carnet CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).
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