Immigration – Algérie visas et voyages – Les voyages peuvent être une source de joie et d’excitation, mais parfois, ils peuvent aussi être une véritable épreuve. C’est ce que raconte un Algérien de France dans une vidéo hilarante intitulée « Toute une histoire pour partir en Algérie ». Dans cette vidéo, il partage des anecdotes comiques sur les difficultés rencontrées par des Français lors de leurs voyages en Algérie.
L’une des premières étapes pour se rendre en Algérie est l’obtention du visa. Et selon cet Algérien de France, passer par le consulat d’Algérie pour obtenir ce précieux document est une véritable aventure. Avec un ton ironique, il affirme que c’est « plus facile d’aller sur la lune qu’en Algérie ». On peut imaginer l’exagération de cette déclaration, mais elle reflète les frustrations qu’il a pu ressentir lors de ses démarches administratives.
Il décrit ensuite le processus au consulat avec un humour décapant. Arriver à 5 heures du matin ne garantit pas d’être le premier dans la file d’attente. Même à 6 heures du matin, il faut prendre un ticket et se retrouver parmi les 400 premières personnes. Une fois à l’intérieur, il raconte des scènes cocasses de disputes et de cris entre les visiteurs. Il mentionne même avec amusement que certains pères de famille sont en train de consommer du « Chemma » (tabac à chiquer) pendant leur attente interminable.
Mais l’attente au consulat n’est que le début des épreuves. Notre Algérien de France raconte avec ironie que le demandeur du visa algéreien attend de 6 heures du matin jusqu’à 18 heures, soit douze longues heures, pour finalement déposer son dossier. Et pour couronner le tout, il découvre qu’il lui manque un timbre ! Après tant d’efforts et d’attente, on ose lui dire qu’il a oublié un simple timbre. Cette situation absurde ne peut que provoquer le rire et la sympathie des internautes.
@dnalgerie » Toute une histoire pour se rendre en Algérie » : anecdotes hilarantes de Mohamed Henni
France : une nouvelle mesure appliquée sur les vols risque de contrarier les Algériens
Dans un autre registre, une nouvelle mesure vient d’être mise en place en France et elle risque de créer des contrariétés chez de nombreux Algériens résidant dans le pays, ainsi que chez la compagnie aérienne française Air France.
En effet, un décret interdisant les vols intérieurs d’une durée inférieure à 2 heures et 30 minutes lorsqu’une alternative en train est disponible a été publié dans le Journal officiel le mardi 23 mai. Ainsi, prendre l’avion pour un trajet pouvant être effectué en moins de 2 heures et 30 minutes en train ne sera plus autorisé. Cette mesure devrait avoir un impact important sur de nombreux Algériens de France.
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a réagi à cette publication en déclarant : « Je me félicite de la publication du décret rendant effective l’interdiction des lignes aériennes intérieures lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 2 heures et 30 minutes. Il s’agit d’une étape essentielle et d’un symbole fort dans la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre ». De son côté, le président français Emmanuel Macron a écrit sur Twitter : « Interdire les lignes aériennes en cas d’alternative de moins de 2 heures et 30 minutes en train. Je m’y suis engagé. Nous sommes les premiers à le faire ».
Cette interdiction était déjà techniquement en vigueur, mais elle avait été suspendue le temps que la Commission européenne mène une enquête suite à un recours déposé par plusieurs aéroports français. Elle a finalement été approuvée par la Commission ainsi que par le Conseil d’État.
Le décret n° 2023-385 précise les conditions d’application de cette interdiction. Tous les vols intérieurs courts ne seront pas supprimés. Le texte indique que « le trajet doit s’effectuer entre des gares desservant les mêmes villes que les aéroports respectivement concernés. Toutefois, lorsque le plus important de ces deux aéroports, au vu du trafic moyen constaté au cours des sept dernières années, est directement desservi par un service ferroviaire à grande vitesse, la gare prise en compte pour l’application des dispositions du présent alinéa est celle desservant cet aéroport ». Par exemple, pour les vols au départ de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, c’est la gare TGV de l’aéroport qui est prise en compte, et non les gares situées à Paris intra-muros.
De plus, la liaison doit être assurée sans changement de train entre les gares, « plusieurs fois par jour et avec un service satisfaisant », et doit permettre aux passagers de passer au moins huit heures sur place dans la journée. Cela signifie que des trains doivent être proposés tôt le matin et tard le soir. Par ailleurs, les vols de correspondance ne sont pas concernés par cette mesure.
Selon ces critères, trois liaisons aériennes seront supprimées : celles entre l’aéroport Paris-Orly et les villes de Nantes, Lyon et Bordeaux. Les Algériens ayant pour habitude de prendre des vols entre ces quatre villes seront contraints de se rabattre sur le TGV, dont les prix appliqués sont parfois très choquants.
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