Economie – Achats voitures Algérie – Après des années de stagnation, l’industrie automobile en Algérie semble enfin connaître un nouveau souffle. Le ministre de l’Industrie a récemment annoncé la signature d’un accord majeur avec le constructeur italien Fiat pour la construction d’une usine automobile à Oran. Cette nouvelle a suscité un vif intérêt, tant du côté des autorités que de la population algérienne, ravivant l’espoir d’une industrie automobile nationale revitalisée.
Samir Cherfan, directeur des opérations de la région Afrique et Moyen-Orient au sein du groupe Stellantis, dont Fiat est membre, a partagé des détails cruciaux sur l’état d’avancement de ce projet ambitieux. Dans une publication sur LinkedIn, Cherfan a indiqué que les travaux pour la construction de l’usine Fiat en Algérie « avancent sur tous les fronts ». Il a souligné que les équipes du groupe redoublent d’efforts pour respecter les délais et concrétiser le plan d’action.
Parmi les avancées notables, Cherfan a mentionné le progrès au niveau de l’ingénierie de l’usine, de l’installation du réseau de fournisseurs locaux, ainsi que de l’identification des sous-traitants qui approvisionneront en composants et pièces l’usine à venir. Le groupe Stellantis s’engage également dans le renforcement de son équipe, en élaborant des stratégies de formation professionnelle et en intensifiant les campagnes de recrutement local.
L’annonce de la construction de l’usine Fiat en Algérie a été accueillie avec enthousiasme par la population, désireuse de voir l’industrie automobile nationale reprendre vie. Cette initiative intervient quelques mois après la décision présidentielle de relancer l’importation de véhicules de moins de 3 ans, une mesure destinée à répondre à la demande croissante de véhicules neufs sur le marché algérien.
Au-delà de l’impact sur la demande intérieure, la construction de cette usine Fiat en Algérie pourrait générer des retombées positives sur l’économie nationale. La création de nombreux emplois locaux et le développement de l’industrie des composants automobiles sont parmi les avantages escomptés.
Bien que le projet soit encore en cours, les déclarations récentes de Samir Cherfan représentent une lueur d’espoir pour tous ceux qui aspirent à la renaissance de l’industrie automobile en Algérie. L’usine Fiat à Oran pourrait non seulement contribuer à répondre aux besoins locaux en véhicules, mais également stimuler l’économie du pays. Un développement qui suscite des attentes et des espoirs pour l’avenir de l’industrie automobile en Algérie.
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