Depuis quelques heures, une question revient de façon insistante sur les lèvres de nombreux passagers, agents de voyages et même élus : que se passe-t-il avec Air Algérie à Alger ? L’aéroport international Houari Boumédiène, principal hub de la compagnie nationale, semble avoir connu une journée particulièrement chaotique, marquée par une série inhabituelle de retards sur l’ensemble des vols opérés par Air Algérie. Ce constat, relayé sur les réseaux sociaux et dans les médias, a été formellement souligné par le député Rachid Cherchar, visiblement agacé par l’absence de communication officielle.
« Que se passe-t-il avec Air Algérie à l’aéroport d’Alger ? Tous les vols d’hier ont eu des retards », a-t-il écrit, en interpellant directement les responsables de la compagnie et ceux de l’aéroport. Une remarque qui traduit un malaise profond ressenti par de nombreux usagers confrontés à une désorganisation soudaine, sans information claire ni justification apparente. Pour une compagnie aussi emblématique qu’Air Algérie, une telle situation soulève forcément des interrogations sur la gestion des opérations, l’organisation interne ou d’éventuels imprévus techniques ou logistiques.
Ce qui intrigue davantage, c’est le silence de la direction d’Air Algérie. Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle n’a été publiée pour expliquer les raisons de ces retards en cascade. Aucune annonce, ni sur les plateformes numériques de la compagnie, ni dans les halls de l’aéroport, n’est venue rassurer ou informer les voyageurs sur l’origine du problème. Ce mutisme a contribué à alimenter les spéculations, certains évoquant des pannes techniques, d’autres parlant de manque de personnel ou de tensions internes. En l’absence de confirmation ou de démenti, les hypothèses se multiplient, ce qui n’est jamais bon pour la réputation d’une compagnie nationale déjà soumise à une forte pression en matière de ponctualité et de qualité de service.
L’intervention du député Rachid Cherchar n’est pas anodine. En prenant la parole publiquement, il donne une dimension politique à cette affaire, exprimant ainsi la frustration non seulement des passagers mais aussi d’une partie de la représentation nationale. Dans un contexte où le transport aérien algérien fait régulièrement l’objet de critiques, chaque dysfonctionnement prend une ampleur considérable, en particulier lorsqu’il survient dans un aéroport aussi stratégique que celui d’Alger. Le fait que « tous les vols d’hier » aient été concernés ne peut être interprété comme une simple coïncidence ou un incident mineur : cela relève d’un dysfonctionnement systémique, à caractère exceptionnel.
Les passagers, quant à eux, racontent avoir attendu pendant de longues heures dans les salles d’embarquement sans explication, certains avions restant cloués au sol alors que les horaires prévus étaient largement dépassés. D’autres, confrontés à des correspondances manquées, ont dû trouver des solutions de rechange à leurs frais, sans obtenir le moindre dédommagement immédiat. Une telle expérience, pour des familles, des travailleurs ou des étudiants en déplacement, engendre un stress considérable et une perte de confiance envers une compagnie censée représenter l’image du pays à l’étranger.
Dans ce flou persistant, beaucoup attendent une réaction officielle d’Air Algérie. Une simple reconnaissance de la situation, accompagnée d’un minimum d’explication, pourrait apaiser les tensions et montrer que la compagnie prend ses responsabilités. Le silence, en revanche, ne fait qu’aggraver la perception de désorganisation et d’opacité. Alors que la période du printemps est souvent synonyme d’un pic de trafic aérien, une gestion proactive des incidents devient plus que jamais nécessaire pour éviter que ce genre de crise ne se répète.
Pour l’heure, la question reste entière. Que se passe-t-il avec Air Algérie à Alger ? L’absence de réponse ne fait qu’élargir le fossé entre l’institution et ses usagers. Les prochains jours diront si cet épisode est le fruit d’un incident ponctuel ou le symptôme d’un mal plus profond. En attendant, les regards restent tournés vers l’aéroport d’Alger, dans l’espoir d’y voir enfin de la clarté.
Lire également :
Voyage en Algérie : une passagère « spéciale » entraine dans sa chute un responsable
France : des Algériens menacés avec la nouvelle amende de 150 euros
Impot Gouv, déclaration impot 2025 : voici toutes les nouveautés