Voyages et immigration – La compagnie nationale Air Algérie a évité une véritable catastrophe à l’aéroport de Paris Orly. Les faits remontent à décembre 2019, et on en sait désormais un peu plus grâce aux conclusions de l’enquête qui a suivi.
Un avion d’Air Algérie a en effet évité une véritable catastrophe à l’aéroport de Paris Orly, à en croire un rapport du bureau d’enquête et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) rendu public mardi 12 octobre.
Selon le même rapport, les faits se sont déroulés le 6 décembre 2019, soit quelques mois avant la crise sanitaire qui a conduit à la fermeture des frontières de la quasi-totalité des pays du monde.
L’avion impliqué est un Boeing 737-800 d’Air Algérie, qui assurait le vol AH1086 reliant la ville de Tlemcen, dans l’Ouest de l’Algérie à l’aéroport de la capitale française. Toujours selon le rapport précédemment mentionné, l’appareil d’Air Algérie est passé tout près d’une véritable catastrophe alors qu’il avait entamé sa phase d’atterrissage à Paris Orly.
Air Algérie frôle la catastrophe à Orly : ce qu’il s’est passé
Un véhicule a soudain fait son entrée sur la piste d’atterrissage alors que l’avion de la compagnie nationale était en approche. Ceci a déclenché un système qui a alerté immédiatement la tour de contrôle de l’aéroport. Il faut savoir qu’en pareil cas, des mesures spéciales sont mises en place pour éviter tout risque de collision.
« L’avertissement RIMCAS (prévention des incursions sur la piste) a été déclenché par la présence d’un véhicule de contrôle des oiseaux au point d’attente W33 », relate le rapport sus-mentionné, en ajoutant que « L’équipage de 7T-VJM (l’avion d’Air Algérie, NDLR) venait d’être autorisé à atterrir lorsque le contrôleur adjoint de la tour, au-dessus de la fréquence réservée, a demandé au conducteur de ce véhicule (qui s’était introduit sur la piste, ndlr) de quitter l’aire de sécurité de la piste ».
Sans réponse de la part du véhicule en question, la tour de contrôle a donc dû demander à l’équipage de l’avion d’Air Algérie d’annuler son atterrissage, et de tenter une nouvelle approche en attendant que la piste soit dégagée. « Le contrôleur a ensuite demandé à l’équipage de remettre les gaz », détaille le rapport en question.
L’avion de la compagnie nationale a finalement pu atterrir sans encombre 25 minutes après l’incident, qui aurait pu se transformer en véritable catastrophe sur le tarmac de l’aéroport parisien.
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