Algérie : les propriétaires de voitures GPL reçoivent un avertissement 

voitures GPL

Un avertissement a été lancé aux propriétaires de voitures GPL en Algérie. La mise en garde a été formulée par la Direction générale de la Gendarmerie nationale à travers sa page Facebook « Tariki ». Cette initiative vise à informer les conducteurs de véhicules utilisant du GPL sur les infractions qu’ils pourraient commettre et les sanctions encourues.

Le GPL, ou gaz de pétrole liquéfié, est de plus en plus utilisé en Algérie comme alternative au carburant classique. C’est une option plus écologique et économique pour les conducteurs. Cependant, il existe des règles strictes concernant l’utilisation de ce carburant et la modification des véhicules pour en permettre l’utilisation. En conséquence, la Gendarmerie nationale a précisé qu’un certain nombre d’infractions peuvent entraîner des amendes, voire des peines de prison.

Les infractions principales concernent essentiellement l’absence de signalisation sur les voitures utilisant du GPL. Selon le Code pénal algérien, et plus précisément l’article 459, les conducteurs de véhicules GPL risquent une amende allant de 10 000 à 20 000 dinars algériens, et peuvent également être condamnés à une peine de prison allant jusqu’à trois jours, dans le cas de violations graves. Cela souligne l’importance pour les conducteurs de respecter les réglementations en vigueur et d’éviter les pénalités associées à la non-conformité.

La première des infractions identifiées est le non-respect de l’obligation d’apposer une plaque métallique indiquant clairement que le véhicule utilise du GPL comme carburant. Cette plaque doit être installée de manière visible sur la face arrière du véhicule, et porter l’inscription « G.P.L Gaz ». L’objectif de cette plaque est de garantir que les véhicules utilisant du GPL soient identifiables par les autorités et les autres conducteurs. En effet, l’utilisation du GPL peut présenter certains risques en raison de sa nature, et il est crucial que les véhicules soient facilement identifiables en cas d’incidents ou d’interventions d’urgence.

En outre, la Gendarmerie nationale souligne qu’une autre erreur fréquemment commise est l’utilisation d’une plaque non conforme aux normes fixées. La plaque « G.P.L Gaz » doit respecter des spécifications strictes telles que définies dans un décret ministériel de 1983. La plaque doit être métallique, de forme rectangulaire, mesurant 60 x 80 mm et présentant des bords arrondis. Elle doit également être de couleur verte avec l’inscription « G.P.L Gaz » en lettres noires. Toute plaque qui ne respecte pas ces spécifications sera jugée non conforme et entraînera des sanctions.

Il est important de noter que ces mesures ont été mises en place non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour encourager une meilleure gestion des voitures modifiées pour utiliser du GPL. Ce type de carburant présente plusieurs avantages, notamment un coût réduit et un impact environnemental plus faible par rapport aux carburants traditionnels. Toutefois, sa manipulation nécessite une rigueur particulière, tant pour les conducteurs que pour les autorités. Le respect des normes de signalisation est essentiel pour éviter des accidents et garantir une conduite en toute sécurité.

Les autorités appellent donc les propriétaires de voitures GPL à être vigilants et à se conformer strictement à ces directives. Elles précisent que ces infractions, bien qu’elles puissent sembler mineures, sont prises très au sérieux par la Gendarmerie nationale et peuvent entraîner des amendes considérables ainsi que des peines de prison dans les cas les plus graves.

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