Actualités – Le président français, Emmanuel Macron, a récemment annoncé une nouvelle aide sur les carburants, suscitant l’interrogation quant à qui parmi les Algériens résidant en France serait éligible à cette mesure.
Face à la flambée des prix à la pompe et aux préoccupations environnementales croissantes, Emmanuel Macron a dévoilé, le dimanche 24 septembre, une aide de 100 euros destinée aux travailleurs les plus modestes, dont font partie certains Algériens établis à travers les quatre coins de la France.
Depuis le début de l’été, les automobilistes français ont subi de plein fouet l’augmentation spectaculaire des prix des carburants. Le litre de SP95-E10 s’élève en moyenne à 1,94 euro, tandis que le diesel atteint 1,93 euro, selon les données du gouvernement. Dans ce contexte tendu, le Président de la République, Emmanuel Macron, invité des émissions « 20 Heures » de TF1 et France 2 le dimanche 24 septembre, a annoncé une aide de 100 euros destinée aux travailleurs les plus modestes. Cette mesure intervient à quelques jours de la présentation du budget en Conseil des ministres et à un moment où la France se fixe des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le président français a précisé que cette aide ne prendrait pas la forme d’un chèque, mais plutôt d’un mécanisme réservé aux travailleurs dont les revenus se situent dans les cinq premiers déciles, c’est-à-dire les 50 % des personnes les plus modestes. Selon l’Insee, les ménages compris entre le premier et le cinquième décile ont un niveau de vie n’excédant pas 20 850 euros par an et par individu. Ce niveau de vie correspond au revenu disponible pour la consommation et l’épargne de chaque individu, après le paiement des impôts directs (impôt sur le revenu, etc.). L’aide sera plafonnée à un maximum de 100 euros par véhicule et par an. Emmanuel Macron a souligné qu’il ne s’agissait pas de relancer une politique « quoi qu’il en coûte » et que cette mesure serait ciblée pour ne pas bénéficier aux ménages qui n’en ont pas besoin.
Cette annonce rappelle une mesure similaire mise en place en janvier dernier. À l’époque, seuls les automobilistes utilisant leur véhicule pour se rendre au travail et ayant un revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 14 700 euros annuels pouvaient bénéficier de cette indemnisation carburant. Au total, 7,03 millions de Français en ont fait la demande, rapporte Le Parisien. Cette mesure avait permis d’offrir une réduction de 10 centimes par litre pendant un an pour un automobiliste moyen, ce qui équivaut à environ 12 200 kilomètres par an avec un véhicule consommant environ 6,5 litres pour 100 kilomètres.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat français a abandonné l’idée d’autoriser les distributeurs à vendre à perte, comme l’avait récemment annoncé la Première ministre, Elisabeth Borne. Désormais, cette option ne servira que de « menace », a déclaré le Président. À la place, il souhaite que tous les acteurs de l’industrie des carburants collaborent pour établir un prix coûtant sans marges excessives, en s’inspirant de l’engagement de TotalEnergies de maintenir le prix du carburant en dessous de 1,99 euro par litre jusqu’à la fin de l’année. Pour les autres distributeurs et les raffineurs, l’objectif du gouvernement est d’analyser les marges afin d’assurer une plus grande transparence au bénéfice des consommateurs. En résumé, le plan du Président Macron repose sur trois piliers : « prix coûtant, mécanisme de transparence, pression ».
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