Blessé dans une fusillade à New-York, un Algérien raconte l’horreur

Algérien fusillade New York

Diaspora algérienne – L’Algérien qui a été blessé il y a quelques jours dans la fusillade du métro de New York, aux États-Unis est revenu en détails sur l’horreur qu’il a vécue.

Houari Benkada, âgé de 27 ans et né de parents algériens immigrés aux États-Unis, ne se doutait sans doute pas de ce qu’il allait vivre en sortant travailler le matin du 12 avril dernier. Cet Algérien, qui a été blessé dans la fusillade du métro de New-York il y a quelques jours, est revenu en détails sur l’horreur qu’il a vécue ce jour-là. D’une famille algérienne expatriée aux États-Unis, le jeune homme s’était levé comme à son habitude pour prendre le S’hour – le repas traditionnel précédant le jeûne du Ramadan – avant d’aller à son travail dans un prestigieux hôtel situé en plein coeur de Manhattan.

Dans un entretien accordé au New York Times, le jeune homme raconte comment tout a basculé alors qu’il rentrait chez lui après avoir fini sa journée de travail. Au métro de New-York, il y a toujours foule pendant les heures de pointe, aussi choisit-il de prendre place dans un wagon moins bondé que les autres.

Là il raconte avoir pris place à côté d’un homme dont il n’a pas vu le visage : ce dernier se révèlera être, de toute vraisemblance, le tireur qui a mené la fusillade, puisque le jeune algérien apprendra plus tard qu’il est le passager qui était assis le plus près de ce dernier. Quelques minutes passent lorsqu’une explosion -probablement celle d’une grenade fumigène – retentit et que le wagon est envahi de fumée.

L’auteur de la fusillade sort ensuite une arme et commence à tirer sur les personnes présentes. Le jeune algérien raconte avoir entendu une femme proche de lui crier qu’elle était enceinte, et s’être interposé pour la protéger, en prenant au passage une balle dans le genou. La fusillade qui s’était déclenché cesse lorsque l’arme du tireur se bloque et arrête de tirer. Il aura fait en tout une dizaine de blessés mais, par chance, aucun mort.

Le jeune Houari a quant à lui été pris en chage et transféré à l’hôpital où il a subi une intervention chirurgicale. Il raconte également le traumatisme que lui a laisse cet évènement. « Je pense que je ne pourrais plus jamais reprendre le train, j’ai peur que celà se reproduise », dit-il notamment au New-York Times, en confiant également être sujet à des troubles du sommeil depuis la fusillade dont il a été l’une des victimes.

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