Ce qu’a dit Ali Haddad lors de son procès en appel

Montage : Ali Haddad-justice Algérie

Algérie actualité– Le procès en appel d’Ali Haddad, ouvert dimanche 11 octobre devant la cour d’Alger, se poursuit toujours. Hier mercredi, c’est le principal accusé qui a été auditionné par le juge.

En effet, Ali Haddad a été auditionné hier par le juge. Le principal accusé, qui se trouve à la prison de Tazoult (Batna), est jugé par visioconférence. Entre autres, Ali Haddad a déclaré n’avoir bénéficié que de douze crédits bancaires. L’homme d’affaires a précisé qu’il avait remboursés entièrement neuf de ces crédits, tandis que 3 autres ont été remboursés à hauteur de 25%. Ce n’est pourtant pas ce que dit l’enquête diligentée par la justice. Selon le rapport des enquêteurs, l’ETRHB Haddad aurait ainsi bénéficié de plus de 450 crédits, d’une valeur totale de plus de 200.000 milliards de centimes.

« Je ne peux pas me défendre correctement, puisque le juge d’instruction ne m’a remis aucun document », s’est notamment plaint Ali Haddad, selon ce que rapporte le Soir d’Algérie. Le même accusé a également déclaré que son entreprise n’a participé qu’à hauteur de 5% dans la réalisation du tramway d’Alger. « On a voulu ternir mon image, me salir. J’ai été jugé avant même de comparaître devant la justice », s’est également plaint l’homme d’affaires, qui a vite été rappelé à l’ordre par le juge.

Plusieurs autres accusés dans le procès d’Ali Haddad

En outre, il est à rappeler qu’hormis Ali Haddad, la justice juge plusieurs autres accusés lors de ce procès. Les anciens premiers ministre Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal font notamment partie des accusés. Amar Ghoul, ancien ministre des travaux publics, a également été auditionné.

Le procès de premier instance s’est déroulé en juillet dernier, pour rappel. Ali Haddad, principal accusé, a écopé d’une peine de 18 ans de prison ferme et d’une amende de 8 millions de dinars. La justice avait en outre ordonné la confiscation de tous ses biens.

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