Immigration – Algérie visas et voyages – Un Tunisien de France a vécu une expérience incroyablement éprouvante lors de son récent séjour en Algérie. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il partage sa mésaventure hallucinante intitulée « Ma traversée de l’enfer Bejaia Oran : 18 heures de bus ! ».
« Il est 10h30 du matin lorsque je décide de quitter Bejaia pour Oran. J’ai pris un taxi partagé jusqu’à Alger, avec l’intention de changer ensuite pour un bus en direction d’Oran. Cependant, le bus pour Oran depuis Alger n’est jamais arrivé. Nous étions une vingtaine de personnes à attendre pendant deux heures. Soudain, un jeune homme est apparu de nulle part et s’est mis à crier ‘clandestin, clandestin’. Il a pris un mini-van à la hâte et a décidé de nous emmener clandestinement d’Alger à Oran », raconte-t-il. « Il nous a interdit d’ouvrir les rideaux pour ne pas attirer l’attention de la police sur la route », ironise-t-il.
« Le bus est tombé en panne et le chauffeur ne faisait rien pour le réparer. Nous avons redémarré, mais une heure et demie plus tard, nous sommes à nouveau tombés en panne », s’indigne le jeune homme. « À un moment donné, j’ai décidé de prendre un taxi depuis Oued Rhiou jusqu’à Oran en utilisant l’application Yassir, même si cela me coûterait 30 euros. Mais au moment où j’allais prendre le taxi, les clandestins nous ont transférés vers un bus officiel, avec seulement une heure et demie de route restante. J’ai donc annulé le taxi, mais là, c’est encore le drame. Le nouveau bus de secours est tombé en panne après une demi-heure de route. J’ai connu trois pannes en une seule journée. Le pire, c’est qu’ils ont passé une heure à changer la mauvaise roue », affirme le Tunisien de France.
« Je n’ai jamais été aussi heureux d’arriver dans une ville (j’ai atteint Oran à 3 heures du matin). Cependant, les galères ne s’arrêtent pas là : je n’avais pas d’hôtel. Je me suis retrouvé seul à Oran à 4 heures du matin, sans hébergement, lorsque des policiers m’ont repéré. Ils m’ont pris dans leur voiture et ont cherché un hôtel avec moi », signale le Tunisien de France. « Oran c’est très sympathique. Les débuts ont été chaotiques, mais il y a une lueur d’espoir », conclut-il.
Cette histoire témoigne des difficultés rencontrées par ce Tunisien de France lors de son voyage en Algérie. Les problèmes de transport, les pannes répétées et l’absence d’hébergement ont transformé ce voyage en une série d’obstacles et d’incertitudes. Par ailleurs, il est important de noter que ce récit reflète l’expérience personnelle d’un individu et ne doit pas être généralisé à l’ensemble des voyages en Algérie. Les imprévus et les problèmes de voyage peuvent survenir partout dans le monde, et il est essentiel de prendre en compte différents facteurs lors de l’évaluation d’une destination.
@dnalgerie
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