Immigration – Algérie visas et voyages – Une perspective prometteuse se dessine pour les voyageurs, notamment les Algériens, se rendant en Europe, concernant les quotas de cigarettes qu’ils peuvent rapporter avec eux. En effet, suite à une demande formulée par le Conseil d’État, il est envisagé d’augmenter le nombre de cigarettes autorisées, afin d’harmoniser la législation française avec celle de l’Union européenne.
Cette nouvelle est accueillie avec enthousiasme par les fumeurs, qui pourraient potentiellement être autorisés à ramener jusqu’à quatre cartouches, contre une seule actuellement. Sélim exprime sa satisfaction en expliquant à BFM TV : « Nous essaierons d’en profiter, car cela revient moins cher. Surtout que les cigarettes deviennent un budget à part entière, ce qui est tout de même ressenti. »
En France, un paquet de 20 cigarettes coûte généralement 11 euros, alors qu’il est vendu à cinq euros en Italie, voire à 4,50 euros en Espagne. Cette différence de prix est significative pour de nombreux consommateurs, incitant certains d’entre eux à contourner la législation lorsqu’ils rentrent de vacances.
Kamel, Algérien établi en France, confie à BFM TV : « Je ne rapporte pas une cartouche, car cela serait trop visible, mais je cache trois ou quatre paquets dans mes trousses de toilette ou dans mes vestes. » Cependant, l’éventuelle augmentation de la limite de cigarettes inquiète certains Français, notamment dans un contexte où de nombreux commerçants connaissent des difficultés. Lucas exprime ses préoccupations en précisant : « Ce qui me préoccupe, c’est l’impact sur les petits commerçants. Pour les consommateurs, c’est une bonne nouvelle de pouvoir ramener davantage de cartouches, mais pour les petits détaillants, c’est plus compliqué. Ils risquent de perdre des clients et, par conséquent, du chiffre d’affaires. »
L’inquiétude de Lucas est partagée par la Confédération des buralistes. Selon son président, 35 à 40 % de la consommation de cigarettes en France provient déjà de l’importation, et cette nouvelle demande suscite un sentiment d’incompréhension. Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes, exprime sa déception en déclarant : « C’est consternant pour la Confédération et pour tous les buralistes de France. J’attends la réponse du Premier ministre. Cela concerne les recettes provenant de la vente de tabac et la préservation du réseau des buralistes, qui est essentiel pour de nombreuses régions. »
Désormais, la Première ministre dispose de six mois pour définir des seuils conformes à la réglementation européenne, ce qui décidera du sort des limites de cigarettes pour les voyageurs se rendant en France depuis l’Union européenne.
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