Connu pour sa haine contre l’Algérie, son pays d’origine, Eric Zemmour perd une somme conséquente

Eric Zemmour Algérie

Actualités Éric Zemmour, figure médiatique controversée connue pour ses critiques à l’égard de l’Algérie, vient de subir une perte financière importante. Le verdict rendu par la justice française semble être un revers pour le polémiste, et met fin à une bataille juridique qui a duré un certain temps.

Le litige qui a opposé Éric Zemmour à son ancien éditeur, Albin Michel, porte sur une prétendue rupture abusive de contrat survenue en juin 2021. L’ancien candidat à l’élection présidentielle reprochait à son éditeur cette rupture, estimant qu’elle avait causé un préjudice financier. Le tribunal judiciaire de Paris a statué en faveur d’Albin Michel, déclarant que Zemmour et sa société, la SARL Rubempré, n’avaient pas de fondement pour invoquer une rupture abusive de contrat ou le non-respect des obligations essentielles du contrat signé en mai 2015.

Le montant des dommages et intérêts réclamés par Éric Zemmour, qui se montre tout le temps critique à l’égar de l’Algérie, dépassait les trois millions d’euros. Toutefois, le tribunal a statué en faveur d’Albin Michel, ordonnant à Zemmour de verser 10 000 euros pour les frais de justice de son ancien éditeur et de rembourser 30 000 euros qu’il avait reçus au titre d’un contrat portant sur un livre qui n’avait pas été remis en temps voulu.

La source de ce différend était un livre que Zemmour prévoyait de publier en septembre 2021, intitulé « La France n’a pas dit son dernier mot ». Il envisageait de le lancer en préparation de sa campagne électorale pour l’élection de 2022. Cependant, après avoir publié cinq livres de l’auteur, Albin Michel avait décliné ce sixième ouvrage, considérant qu’il s’agissait d’un « combat idéologique personnel qui ne correspondait tout simplement pas à la ligne éditoriale d’une grande maison généraliste. »

En réponse à ce refus, Éric Zemmour avait intenté une action en justice devant le tribunal judiciaire de Paris. L’avocat d’Albin Michel, Christophe Bigot, a commenté ce verdict en soulignant que la Justice n’avait pas été dupe de ce qu’il qualifie de « grossière opération de communication victimaire » initiée par Zemmour à l’époque de sa pré-campagne électorale.

Finalement, « La France n’a pas dit son dernier mot » a été publié par une maison d’édition créée par Éric Zemmour au sein de sa propre entreprise, la SARL Rubempré. Le livre a rencontré un certain succès en librairie, avec 272 000 exemplaires vendus en 2021, générant ainsi des revenus substantiels pour l’auteur. Ce dénouement juridique met un point final à cette saga judiciaire, mais elle rappelle la complexité des relations entre les auteurs, les éditeurs, et les questions de liberté éditoriale.

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