Algérie actualité– Le premier ministre, Abdelaziz Djerrad a réagi à la hausse des cas de contamination au Coronavirus en Algérie. Le chef de l’exécutif n’écarte ainsi pas l’instauration de « mesures extrêmes » pour lutter contre la propagation du virus.
S’exprimant en marge du lancement officiel de la rentrée scolaire pour les cycles moyen et secondaire, Abdelaziz Djerrad a ainsi mis la récente flambée des contaminations au Coronavirus en Algérie sur le compte du non-respect des mesures de prévention. « Le non-respect des mesures sanitaires (…) est la principale raison derrière la hausse des cas de contamination », a-t-il déclaré. Le chef de l’exécutif algérien n’a également pas écarté un retour à des mesures plus strictes pour endiguer la propagation de la maladie. « Nous appliquerons des mesures extrêmes en cas de nécessité, et ce afin de préserver la santé des citoyens », a-t-il dit.
Coronavirus en Algérie : nouveau record des contaminations
Par ailleurs, les contaminations au Coronavirus en Algérie ont enregistré un nouveau record. En effet, le pays a recensé 405 nouveaux cas confirmés, selon le dernier bilan publié hier 3 novembre. C’est la première fois depuis des mois que le pays repasse au dessus de la barre des 400 cas quotidiens. D’ailleurs, les autorités n’écartent plus un retour vers un confinement total, comme l’attestent les déclarations du premier ministre Abdelaziz Djerrad.
Outre le fait que les contaminations au Coronavirus en Algérie sont repassées au dessus de la barre des 400 cas quotidiens, elles ont également connu une évolution plus importante que d’habitude. Ainsi, la hausse représente 103 nouveaux cas par rapport au bilan de lundi 2 novembre. Depuis le début de l’épidémie, le pays a enregistré au total 58979 contaminations. Selon le bilan d’hier, sept nouveaux décès ont été enregistrés, portant à 1987 le nombre total de morts dues au Coronavirus en Algérie. Néanmoins, les autorités se refusent toujours à parler de seconde vague de contaminations. Selon le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique de surveillance de l’épidémie, la hausse des cas est toutefois « un signal d’alarme qui doit être pris au sérieux ».
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