Coup de théâtre – Maroc : Mohammed 6 envoie un message totalement inattendu à l’Algérie (Vidéo)

Algérie Mohammed 6

Immigration – Algérie visas et voyagesLe Roi marocain, Mohammed 6, a pris tout le monde par surprise en envoyant un message totalement inattendu à l‘Algérie lors de son discours prononcé hier soir, le samedi 29 juillet.

Dans le cadre du 24ème anniversaire de la Fête du Trône, le roi Mohammed 6 a lancé un appel en faveur de la réconciliation et de la réouverture des frontières avec l’Algérie, visant à restaurer les relations entre les deux nations. Lors de son discours à la Nation, le Roi a souligné son engagement à établir des liens solides avec les pays frères et amis, en particulier avec les nations voisines.

Il a également noté que ces derniers mois, de nombreuses personnes se sont interrogées sur l’état des relations entre le Maroc et l’Algérie. De manière catégorique, le roi Mohammed 6 a affirmé que ces relations étaient « stables », mettant ainsi fin aux spéculations qui suggéraient que les deux pays étaient au bord de la guerre. Cependant, il a exprimé le désir d’améliorer ces relations pour l’avenir.

« Nous souhaitons rassurer nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple, en leur assurant qu’ils n’ont rien à craindre de la part du Maroc. Nous tenons également à souligner l’importance que nous accordons aux liens affectifs, à l’amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples », a déclaré Mohammed 6. En faisant référence à l’importance de la paix et de la stabilité dans la région, le roi Mohammed 6 a prié pour un retour à la normale et la réouverture des frontières entre les deux nations voisines.

La réaction à ce message inattendu sera certainement suivie de près, tant au Maroc qu’en Algérie et dans la région en général. Les dirigeants et les citoyens des deux pays observeront attentivement les développements futurs pour voir dans quelle mesure cet appel à la réconciliation sera concrétisé.

Algérie : pourquoi est ce que l’appel de Mohammed 6 est si surprenant que ça ?

L’Algérie n’ayant pas de relation avec Israel et ne reconnaissant pas cet Etat a récemment vu le voisin marocain inviter le premier ministre israélien à se rendre sur son territoire. Ce qui n’est pas fait pour arranger la situation déja tendue entre les deux pays du Maghreb.

En effet, le 19 juillet, le roi Mohammed VI du Maroc a officiellement invité le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à effectuer une visite au Maroc. Cette invitation fait suite à la reconnaissance par Israël de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Dans une lettre adressée à Netanyahu, le Roi exprime sa gratitude envers Israël pour cette reconnaissance et souligne que la visite du Premier ministre ouvrira de nouvelles opportunités pour le renforcement des relations entre les deux pays.

Suite à cette invitation, le chef de l’état-major de la sécurité nationale israélienne, Tzachi Hanegbi, et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, se sont mis d’accord pour coordonner une date proche pour cette visite au Maroc du Premier ministre Netanyahu.

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Conflit avec l’Algérie : le Maroc a poussé vers le pourrissement

Il est à signaler que, c’est surtout le Maroc de Mohammed 6 qui a poussé vers le pourrissement avec l’Algérie, en optant pour une normalisation des relations avec Israel, et en voulant garder une mainmise sur les territoires du Sahara Occidental, seul pays d’Afrique considéré comme étant non autonome.

Pour la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, il faudrait savoir qu’elle fait référence à l’établissement de relations diplomatiques officielles entre les deux pays, mettant fin à des décennies de relations tendues et parfois hostiles. Cette normalisation a été annoncée le 10 décembre 2020, lorsque le Maroc et Israël ont convenu de rétablir les liens diplomatiques et de coopérer dans divers domaines.

Cependant, il est important de noter que les relations entre le Maroc et Israël existaient déjà, mais de manière non officielle et plutôt discrète, notamment dans les domaines du commerce, de la sécurité et du renseignement. La normalisation officielle des relations vise à consolider ces interactions et à établir des ambassades dans les deux pays.

La normalisation des relations entre le Maroc et Israël a été facilitée par la médiation des États-Unis, qui ont joué un rôle actif dans la conclusion de l’accord. Cette normalisation a été la quatrième du genre entre Israël et un pays arabe en 2020, après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.

En échange de cette normalisation, les États-Unis ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, un différend territorial qui opposait le Maroc au Front Polisario depuis des décennies. Cette reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental a été un point de discorde dans la région et a suscité des réactions diverses.

Certaines parties de la population marocaine ont exprimé leur soutien à la normalisation avec Israël, considérant cette étape comme une opportunité de renforcer les relations économiques, technologiques et sécuritaires entre les deux pays. D’autres ont critiqué cette normalisation, affirmant qu’elle ne prend pas suffisamment en compte la question palestinienne et qu’elle aurait dû être soumise à un débat public plus approfondi.

Depuis l’annonce de la normalisation, des délégations officielles et commerciales des deux pays se sont rencontrées pour explorer les opportunités de coopération dans divers domaines, tels que l’économie, la technologie, le tourisme et l’agriculture. Cela montre une volonté des deux parties de renforcer leurs liens bilatéraux et de créer des partenariats mutuellement bénéfiques.

Cependant, il convient de noter que malgré la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, le conflit israélo-palestinien reste un sujet complexe et épineux dans la région, et il suscite toujours des tensions et des préoccupations au niveau international.

De son coté, le conflit du Sahara Occidental est un différend territorial de longue date entre le Maroc et le Front Polisario, qui représente le peuple sahraoui, sur la souveraineté de cette région située à l’extrême ouest du Maghreb, entre le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. La question du Sahara Occidental est également liée aux relations tendues entre le Maroc et l’Algérie.

Le Sahara Occidental a été colonisé par l’Espagne jusqu’en 1975, date à laquelle ce dernier a abandonné le territoire. Le Maroc et la Mauritanie ont alors revendiqué la souveraineté sur cette région, mais le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, a également revendiqué l’indépendance du Sahara Occidental au nom du peuple sahraoui.

En 1976, le Front Polisario a proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme gouvernement en exil, avec Tindouf en Algérie comme base opérationnelle. Le Maroc, de son côté, a occupé une grande partie du territoire du Sahara Occidental et considère cette région comme faisant partie intégrante du royaume.

La guerre a éclaté entre le Maroc et le Front Polisario, et elle a pris fin en 1991 avec la conclusion d’un cessez-le-feu sous les auspices des Nations Unies, prévoyant l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui. Cependant, le référendum n’a jamais eu lieu, principalement en raison de désaccords entre les parties concernant les modalités de celui-ci et l’éligibilité des votants.

L’Algérie est étroitement impliquée dans le conflit du Sahara Occidental en raison de son soutien politique et diplomatique au Front Polisario. L’Algérie considère le peuple sahraoui comme ayant le droit à l’autodétermination et soutient son droit à l’indépendance du Sahara Occidental. L’Algérie a également fourni un soutien logistique et humanitaire aux réfugiés sahraouis vivant dans les camps de Tindouf, en leur fournissant des services de base et une assistance internationale.

En raison de ce conflit et du soutien de l’Algérie au Front Polisario, les relations entre l’Algérie et le Maroc ont souvent été tendues au fil des années. Les deux pays ont des différends non résolus concernant la sécurité régionale, les questions frontalières et les politiques étrangères. Le conflit du Sahara Occidental reste donc un facteur clé de tension dans les relations bilatérales entre l’Algérie et le Maroc.

Malgré les efforts déployés par la communauté internationale pour parvenir à une solution pacifique et durable au conflit du Sahara Occidental, les négociations entre le Maroc et le Front Polisario restent au point mort, laissant ainsi la région dans une situation de statu quo incertain.

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