En panique, le Maroc alloue 5,8 milliards à ses frontières avec l’Algérie

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En panique, le Maroc a récemment annoncé un projet ambitieux pour renforcer la sécurité de ses frontières avec l’Algérie, avec un budget impressionnant de 5,8 milliards de dirhams alloués à cette cause dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Une décision qui reflète une montée en puissance des préoccupations sécuritaires du royaume, notamment face à la situation tendue qui perdure avec son voisin oriental. Cette enveloppe servira à l’acquisition d’armes et de munitions, ainsi qu’à la construction d’infrastructures dédiées à la sécurisation des zones frontalières.

Le ministre délégué chargé de l’administration de la défense nationale, Abdellatif Loudiyi, a précisé lors du débat parlementaire sur le budget de son département que les crédits alloués à la performance de la défense nationale ont connu une augmentation notable par rapport à l’année précédente. Cette hausse vise à répondre à un besoin croissant de renforcer les dispositifs de sécurité et de défense face à des menaces potentielles. Loudiyi a mis en avant l’importance de l’approfondissement des plans proactifs pour assurer une surveillance optimale des frontières et prévenir toute forme d’intrusion.

Le Maroc semble être dans une démarche de durcissement de ses mesures sécuritaires, non seulement sur ses frontières terrestres avec l’Algérie mais également sur ses côtes, qu’elles soient méditerranéennes ou atlantiques. Ces zones, traditionnellement sensibles, sont désormais au centre des préoccupations de l’armée marocaine, comme l’a souligné le ministre. « La surveillance de nos frontières est l’une des principales préoccupations de notre armée », a-t-il expliqué. Ce renforcement des moyens de contrôle s’inscrit dans une politique de prévention, visant, selon le responsable, à faire face à toute intrusion suspecte et à anticiper toute escalade sécuritaire.

Pour répondre à ces enjeux, le Maroc prévoit l’installation de points fixes de surveillance, ainsi que la mise en place de postes avancés sur les zones les plus vulnérables. Le déploiement de technologies de pointe, telles que des radars fixes et mobiles, des capteurs de vibrations et des drones, est également envisagé. Ces dispositifs permettront d’augmenter la capacité de détection et de réaction de l’armée en cas de menace. Ledit responsable affirme également que, l’utilisation des drones, en particulier, représente une avancée majeure dans le domaine de la surveillance en raison de leur capacité à couvrir de grandes étendues et à fournir des informations en temps réel.

Ce renforcement des mesures de surveillance pourrait être perçu comme une réponse à la situation tendue entre les deux pays, dont les relations diplomatiques sont marquées par des différends sur plusieurs dossiers, notamment le Sahara occidental. Depuis la fermeture des frontières entre les deux nations en 1994, la frontière terrestre algéro-marocaine, par laquelle transitent des tonnes de Cannabis destinées à inonder le marché algérien, a été un point sensible.

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