Euro – Dinar algérien : les cotations sur le marché noir ce mardi 9 avril

Euro marché noir dinar algérien

Ce mardi 9 avril 2024, l’euro reste au sommet de la liste des devises les plus recherchées sur le marché noir en Algérie, maintenant des niveaux élevés par rapport au dinar algérien.

Les cotations actuelles révèlent que l’euro se maintient à des niveaux impressionnants, atteignant 239,00 dinars pour l’achat et 241,00 dinars pour la vente. De même, le dollar américain connaît une hausse notable, oscillant autour de 221,00 dinars à l’achat et 223,00 dinars à la vente. Ces chiffres révèlent des écarts significatifs par rapport aux données officielles de la Banque d’Algérie. Par ailleurs, le dollar canadien est désormais négocié à 160,00 dinars pour l’achat et 163,00 dinars pour la vente.

Malgré ces fluctuations sur le marché noir, les cotations commerciales d’ouverture du dinar algérien à la Banque d’Algérie du 8 au 10 avril 2024 révèlent une stabilité dans les taux de change des principales devises étrangères. L’euro reste stable à 145,70 dinars pour l’achat et 145,77 dinars pour la vente. De même, le dollar américain conserve sa position à 134,52 dinars pour l’achat et 134,54 dinars pour la vente, selon les informations fournies par la même source. Parallèlement, le dollar canadien maintient une fourchette similaire sur le marché formel, avec un taux de 98,97 dinars pour l’achat et 99,01 dinars pour la vente.

Change euro et dollar contre le dinar algérien sur le marché noir : les mots forts de Tebboune

Dans un discours captivant adressé aux représentants de la presse algérienne, le président Abdelmadjid Tebboune a abordé une question cruciale : la valorisation du dinar algérien face aux principales devises internationales, notamment l’euro et le dollar. Alors que les taux de change officiels se maintiennent autour de 145 dinars pour 1 euro et 135 dinars pour 1 dollar, Tebboune a souligné la nécessité impérieuse d’agir pour augmenter la valeur du dinar.

« Nous devons prendre des mesures pour renforcer la valeur du dinar algérien », a affirmé avec conviction le président Tebboune. Il a souligné les défis économiques résultant des politiques monétaires antérieures, pointant du doigt l’utilisation excessive de la planche à billets. Ces politiques, selon lui, ont conduit à une dévaluation du dinar algérien, dont le pays ressent aujourd’hui les retombées.

Abordant les mesures économiques envisagées pour relever la valeur du dinar, notamment face à l’euro et au dollar, Tebboune a mentionné la nécessité de réduire les dépenses. Il a souligné que la Banque d’Algérie dispose des mécanismes nécessaires pour agir en ce sens.

« Si, par exemple, 1 dollar équivaut actuellement à 140 dinars, nous ferons en sorte que son équivalent soit de 100 dinars », a insisté le chef de l’État algérien. Cette déclaration résonne avec les annonces précédentes de Tebboune visant à porter le taux de change de l’euro à 1 euro = 100 dinars algériens, dans le cadre d’une stratégie plus large visant à renforcer la monnaie nationale.

Les paroles du président Tebboune reflètent un engagement fort envers la stabilité économique et monétaire de l’Algérie. Elles soulignent également la volonté du gouvernement de prendre des mesures audacieuses pour revitaliser l’économie nationale et améliorer le pouvoir d’achat des citoyens.

Cependant, ces mesures ne seront pas sans défis. La stabilisation et la valorisation du dinar algérien exigent une approche prudente et équilibrée, en tenant compte des réalités économiques et sociales du pays. Il sera essentiel d’impliquer toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé et la société civile, dans ce processus de transformation économique.

Change : un voyageur provoque un débat

Récemment, une vidéo captivante tournée par un voyageur à l’aéroport domestique d’Alger a déclenché une vague de discussions en ligne, affirmant que le taux de change de l’euro y était fixé à 150 dinars. Cette déclaration a instantanément attiré l’attention et a suscité un débat animé sur la toile.

Dans la vidéo, le voyageur souligne la présence de bureaux de change dans des agences bancaires à l’intérieur de l’enceinte aéroportuaire, ce qui contredit les plaintes antérieures sur l’absence de tels services. Mais ce qui a le plus retenu l’attention, c’est sa déclaration selon laquelle ces bureaux de change proposent un taux de conversion de 150 dinars pour 1 euro, soit un tarif supérieur au taux officiel.

Cette affirmation a engendré diverses spéculations et interrogations quant à la signification de ce taux de change apparemment plafonné. Les réactions en ligne ont été variées, certains cherchant à comprendre les raisons derrière ce taux, tandis que d’autres remettaient en question la fiabilité de cette information.

Il est à noter que les bureaux de change existent déjà depuis plusieurs mois à l’aéroport d’Alger. Cependant, jusqu’à présent, ils ne permettaient que l’échange de devises étrangères en dinar algérien, mais au taux officiel. Ainsi, les voyageurs ne bénéficiaient pas d’un taux de change avantageux pour leurs devises étrangères. Si vous possédiez des dinars algériens, il n’était pas possible de les convertir en euros à l’aéroport.

Cependant, une lueur d’espoir émerge avec les discussions sur la nouvelle loi relative à la monnaie et au crédit en Algérie. Cette loi prévoit une ouverture massive de bureaux de change à travers le pays, facilitant ainsi la conversion de devises étrangères en dinars et vice versa, tout en offrant des taux de change plus compétitifs aux voyageurs et aux détenteurs de devises.

L’introduction de ces nouveaux bureaux de change devrait être une avancée positive pour l’économie algérienne. Elle encouragera le marché des changes à fonctionner de manière plus transparente et offrira une plus grande flexibilité dans la gestion des finances. Cette mesure est susceptible de dynamiser le secteur du tourisme en Algérie en rendant le pays plus attractif pour les voyageurs étrangers. En somme, cette évolution laisse entrevoir un avenir plus prometteur pour le marché des changes et l’économie dans son ensemble en Algérie.

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