Fin du pass sanitaire en France : ce qui va changer pour les voyageurs algériens

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Immigration – Algérie Visas et VoyagesÀ partir du 1er août, il n’y aura plus de restrictions sur les voyages liée à la Covid en France. Fini l’état d’urgence sanitaire, le pass vaccinal, les confinements ou les motifs impérieux. Le projet de loi adopté par le Sénat mardi 26 juillet réduit l’étendue des restrictions sanitaires qui peuvent être imposées à l’entrée du territoire français. Désormais, les voyageurs Algériens peuvent entrer en France plus aisément.

En effet, c’est la fin de la distinction entre vaccinés et non vaccinés. Le sénat français a adopté mardi 26 juillet, après de nombreux débats, le projet de loi sanitaire qui met fin aux pouvoirs spéciaux accordés à l’exécutif pour faire face à la crise sanitaire. Toutefois, le gouvernement pourra jusqu’au 31 mars prochain, dans des cas très précis, rétablir l’exigence du test PCR pour les passagers de plus de 12 ans, à l’embarquement vers des aéroports français, en cas d’apparition dans un autre pays ou dans les collectivités ultramarines d’un variant susceptible de constituer une menace sanitaire grave.

Fin du pass vaccinal en France : ce qui change pour les voyageurs Algériens

À l’entrée du territoire français, les vaccinés n’avaient qu’à présenter leur certificat vaccinal. Ce ne sera désormais plus le cas. Donc pas de changement notoire pour eux. La nouvelle loi va en revanche faciliter les déplacements des non vaccinés, qui devaient encore effectuer des tests en provenance de certains pays étrangers et de certains territoires d’Outre-mer.

Quant à la carte des pays classés en vert ou en orange en fonction de leur situation sanitaire, qui n’avait plus été mise à jour depuis le printemps, elle disparaîtra elle aussi le 1er août. Ceci fera donc disparaitre la liste des motif impérieux. Ce qui ne fera que réjouir les voyageurs algériens non vaccinés, et notamment les touristes, qui devaient fournir un motif impérieux pour pouvoir se rendre en Hexagone.

« Ce texte est un bouclier nécessaire face à une épidémie de Covid-19 qui n’a pas encore dit son dernier mot », a souligné le ministre de la Santé François Braun dans une interview accordée au quotidien fraçais 20 Minutes.« Nous avons une obligation d’adaptation, plutôt que de nous crisper sur les positions antérieures que nous avions prises et qui ne conviennent plus », a expliqué de son coté le rapporteur du Sénat Philippe Bas.

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