Le ministre des Transports, Clément Beaune, a récemment annoncé une série de mesures visant à exclure les chauffeurs de taxis et VTC, dont les Algériens de France qui exercent en masse ce métier, condamnés pour des motifs sexistes ou sexuels de la profession. Cette annonce intervient dans le cadre d’une campagne de sensibilisation contre les violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun, marquant un engagement fort du gouvernement français pour lutter contre ce fléau.
Le ministre a déclaré : « Aujourd’hui, nous renforçons encore notre arsenal de protection à l’égard des femmes dans les transports, en excluant de la profession de chauffeur de taxi et de VTC toute personne ayant fait l’objet d’une condamnation à caractère sexiste ou sexuel. » Ces mesures, qui s’inscrivent dans un contexte de mobilisation gouvernementale contre les violences dans les taxis et VTC, visent à instaurer un « sursaut collectif » pour garantir la sécurité et le respect des passagers.
En plus de l’exclusion des chauffeurs condamnés, le ministre Beaune a annoncé d’autres mesures pour renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le secteur des transports. Parmi ces mesures, on compte « l’élargissement des conditions de restriction d’accès à la profession », ainsi que le « renforcement de la formation des chauffeurs ». À partir de 2024, un « module de sensibilisation aux atteintes à caractère sexiste et sexuel » sera intégré à la formation des nouveaux entrants dans la profession, et sera également proposé aux chauffeurs en exercice par le biais de la formation continue.
L’annonce de ces mesures a été faite à l’issue d’une réunion du comité dédié à la lutte contre les violences dans les taxis et VTC. Le gouvernement français, mobilisé contre ces formes de violences, cherche à mettre en place des actions concrètes pour assurer la sécurité des usagers et promouvoir un environnement respectueux.
Dans le cadre de cette mobilisation plus large, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, a présidé une réunion à Matignon avec des acteurs engagés contre les violences faites aux femmes. Plusieurs mesures, dont le versement d’une « aide financière d’urgence » aux victimes de violences conjugales qui quittent leur domicile, entreront en vigueur à partir du 1er décembre. De plus, un décret publié au Journal officiel dote toutes les juridictions de « pôles spécialisés dans les violences intrafamiliales ». Élisabeth Borne a également annoncé l’examen à l’Assemblée d’une proposition de loi visant à instaurer une ordonnance de protection « immédiate » pour les victimes de violences conjugales. Ces initiatives reflètent l’engagement continu du gouvernement français à lutter contre toutes les formes de violences et à promouvoir un environnement sûr et respectueux.
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