Actualités – L’état de la santé des résidents, y compris des Algériens, dans les Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) en France est une source de préoccupation. Une étude menée par « 60 millions de consommateurs » a mis en évidence une qualité d’alimentation insuffisante dans ces établissements. L’appel est lancé aux pouvoirs publics pour rehausser les financements afin d’améliorer la qualité des repas.
Les descriptions des repas servis suscitent peu d’envie : une brandade mixée, un yaourt nature et un pruneau submergé dans un jus peu engageant. Une répétition de ces menus à chaque repas peut incontestablement altérer l’appétit. L’enquête, menée par 60 millions de consommateurs et l’Institut national de la consommation, a impliqué plus de 250 répondants, révélant des résultats mitigés.
Les menus présentés semblent équilibrés à première vue, avec une diversité de nutriments, mais des défis se profilent lorsqu’on examine de plus près la situation. Dans les EHPAD, nombreux sont les résidents, dont les Algériens de France, qui rencontrent des difficultés pour manger, nécessitant une assistance. Cependant, la majorité ne bénéficie pas d’une aide suffisante, ce qui aboutit à des repas non consommés, voire froids. Ces problèmes peuvent conduire à la dénutrition, prédisposant les résidents à des risques de chutes ou d’infections.
Une faible rotation des plats aggrave la situation, avec des plats récurrents et des alternatives peu attrayantes. Les conséquences de cette réalité alimentaire inadéquate sont alarmantes. Cela soulève des interrogations sur les financements, largement insuffisants pour assurer des repas de qualité, étant estimés à cinq à six euros par jour. Le manque de personnel et de moyens, autant pour les résidents que pour le personnel des EHPAD, est une problématique centrale.
Cette étude réitère l’importance d’une augmentation du ratio d’encadrement, suggérant huit personnes pour dix résidents au lieu de l’actuel ratio d’un pour six en moyenne. Une démarche qui nécessiterait une implication financière accrue des départements. Malheureusement, cette initiative se heurte souvent à un manque de volonté politique, comme l’exprime Sylvie Metzelard, rédactrice en chef de « 60 millions de consommateurs ».
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