Actualités – Les récents diplomés algériens établis en France pourraient être confrontés à un défi majeur, selon une étude récente de l’APEC, Agence pour l’emploi des cadres. Cette étude révèle que 10% des entreprises prévoyaient, en septembre, de recruter au moins un cadre au cours des trois prochains mois, comparé à 12% en juin et 14% en décembre 2022.
Cette diminution des intentions d’embauche de cadres au quatrième trimestre indique un ralentissement global dans le recrutement. Cependant, malgré ce repli, le niveau de recrutement reste plus élevé qu’avant la pandémie de Covid-19, selon Gilles Gateau, directeur général de l’APEC.
« Au troisième trimestre, on note une tendance assez nette de ralentissement », a souligné M. Gateau lors d’une conférence de presse. Les prévisions pour le dernier trimestre ne s’annoncent guère plus prometteuses. Bien que les données indiquent un ralentissement, elles ne suggèrent pas une destruction massive d’emplois cadres, rassure-t-il. Les nouveaux diplomés algériens pourraient ainsi éprouver des difficultés à se faire recruter au cours de ladite période en France.
En septembre, seulement 10% des entreprises envisageaient de recruter des cadres au cours des trois prochains mois, en comparaison avec 12% en juin, 14% en décembre 2022 et 10% en septembre 2020, comme le détaille l’étude. Bien que ce soit une baisse, il est essentiel de noter que ces chiffres ne signalent pas une chute dramatique des emplois cadres.
Les entreprises expriment des anticipations de difficultés de recrutement, avec trois sur quatre soulignant des obstacles liés au « décalage entre le profil recherché et les candidatures reçues » ainsi qu’à une « concurrence entre entreprises », explique M. Gateau.
En dépit de cette période de ralentissement, certains secteurs restent dynamiques en termes de recrutement de cadres. L’informatique, avec des postes tels que développeur informatique et chef de projets, ainsi que la recherche et développement, avec des ingénieurs spécialisés en efficacité énergétique et mécanique, figurent parmi les secteurs les plus actifs. Les nouveaux diplômés algériens pourraient donc trouver des opportunités dans ces domaines spécifiques, malgré le contexte général de réduction des recrutements de cadres en France.
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