Un évènement tragique a frappé la compagnie aérienne nationale Air Algérie, plongeant une famille dans le deuil. Le récit poignant de la mort d’une jeune fille handicapée à bord du vol reliant Biskra à Lyon a révélé une série de négligences et d’échecs systémiques qui ont conduit à cette tragédie évitable.
L’histoire déchirante a été relayée par un internaute dans une vidéo poignante transmise à la rédaction de DNAlgérie. Les détails accablants décrivent une série d’incidents dès l’arrivée de la famille à l’aéroport de Biskra. Les autorités douanières, plutôt que de faciliter leur voyage, ont interrogé la jeune fille handicapée sur les batteries de sa machine respiratoire, malgré une autorisation préalable pour son transport. Ce traitement initial inhumain n’était que le prélude à une série de difficultés et de souffrances.
Le témoignage de l’internaute, révélant les atrocités subies par la famille, est glaçant. « Une fille est décédée le dimanche dernier sur le vol Biskra Lyon. Elle était handicapée, elle respirait via la machine. Ils lui ont infligé un traitement catastrophique », a-t-il déclaré, donnant un aperçu accablant des événements qui ont conduit à cette tragédie.
Le père, soucieux du confort de ses enfants handicapés, a humblement demandé un surclassement en première classe. Une demande simple et raisonnable, pensait-il, mais qui a été accueillie par le mépris et l’indifférence du chef d’escale. Son refus dénué de toute compassion a souligné le manque de considération pour les passagers vulnérables.
Le calvaire de la famille s’est poursuivi à bord de l’avion. L’assistance promise s’est avérée inefficace, les séparant les uns des autres dans l’appareil. Le désordre régnait alors que des places en double étaient attribuées, retardant le vol de 45 minutes. Ces péripéties, déjà éreintantes, ont pavé la voie à une tragédie inimaginable.
La jeune fille handicapée, dépendante de sa machine à respirer, a subi un malaise lorsque sa batterie s’est déchargée. Dans une situation aussi critique, chaque instant était crucial. Cependant, l’équipage n’a pas agi avec la célérité requise pour assurer son bien-être. Le manque d’équipement médical adéquat à bord et le refus de fournir une seconde bouteille d’oxygène ont scellé son destin tragique. L’absence de communication avec le commandant de bord a plongé la famille dans une lutte désespérée pour sauver leur fille bien-aimée, mais en vain.
Cette histoire déchirante met en lumière les lacunes flagrantes dans les protocoles d’assistance et de sécurité de la compagnie aérienne Air Algérie. Les passagers handicapés et leurs familles méritent un traitement digne et respectueux, ainsi qu’un accès adéquat aux équipements médicaux en cas d’urgence. Leur vulnérabilité ne saurait être ignorée ni négligée.
Face à cet évènement tragique, il est impératif que Air Algérie prenne des mesures correctives. Une enquête rigoureuse doit être menée pour identifier les responsabilités et prévenir de futures tragédies similaires. Des réformes significatives doivent être entreprises pour garantir que tous les passagers, quel que soit leur état de santé ou leur condition, puissent voyager en toute sécurité et dignité.
Air Algérie secouée par un évènement tragique : voici le récit détaillé
« Une fille est décédée le dimanche dernier sur le vol Biskra Lyon. Elle était handicapée, elle respirait via une machine. Ils lui ont infligé un traitement catastrophique. Dès son arrivée à l’aéroport de Biskra, la douane a commencé par l’interroger sur les batteries de sa machine à respiration, alors qu’elle avait bien une autorisation lui permettant de l’emporter avec elle. Après cela, le père de la fille a demandé au chef d’escale de le surclasser lui et ses deux enfants handicapés en première classe pour qu’ils soient à l’aise, car il n’avait pas pu trouver en ligne de places en première classe. Le chef d’escale lui a répondu : ‘Tu as pris des places en classe économique, tu ne vas pas quand même avoir des places en première classe’. Ils ont également demandé de l’assistance, mais ils ont mis les deux handicapés et leur maman sur le côté, et le papa a dû faire la queue avec tout le monde. Après ces péripéties est venu le tour de l’embarquement. Ils ont galéré pour se poser et, à leur surprise, ils n’étaient même pas assis côte à côte dans l’avion. Les quatre passagers (le papa, la maman, les deux enfants handicapés) n’étaient même pas alignés dans le même couloir de l’avion. En outre, l’avion a eu un retard de 45 minutes, car les mêmes places ont été attribuées en doublon aux mêmes personnes, c’était donc le désordre », relate l’internaute dans une vidéo transmise à la rédaction de DNAlgérie.
« La fille handicapée a fait un malaise après que la batterie de sa machine se soit déchargée et elle n’a même pas pu recharger sa machine à respirer à bord. Il y avait seulement deux bouteilles d’oxygène à bord du vol. Ils lui ont donné une seule et ont refusé de lui donner la deuxième. Ils n’ont même pas prévenu le commandant de bord de cette affaire », ajoute-t-il.
@dnalgerie
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