Frontières de l’Algérie : un élu monte au créneau et accuse

Frontières Algérie graves accusations

Voyages et immigration – Un député de l’immigration est monté au créneau et formulé de graves accusations contre le gouvernement au sujet du maintien de la fermeture des frontières de l’Algérie.

La réouverture partielle des frontières algériennes, effective depuis le mois de juin dernier, se révèle désormais insuffisante pour satisfaire la très forte demande sur les voyages. Avec une cinquantaine de vols hebdomadaires au départ de la France, qui est le pays le plus desservi, on est ainsi bien loin du nombre de voyages entre les deux pays avant la crise sanitaire.

Cette situation n’a d’ailleurs pas manqué d’impacter les prix des billets, qui sont hors de portée de beaucoup d’Algériens résidant à l’étranger. Sur la ligne Paris-Alger, il faut ainsi débourser en moyenne 500 euros pour un aller simple avec Air Algérie. Pour ce qui est d’Air France, les tarifs restent beaucoup plus élevés et frôlent les 1000 euros par personne pour le mois d’avril prochain.

Frontières de l’Algérie : de graves accusations contre le gouvernement

Dans ce contexte, un député de l’immigration a formulé de graves accusations contre le gouvernement au sujet du maintien de la fermeture des frontières. Il s’agit du représentant de la communauté algérienne dans la zone France-Nord, Abdelouahab Yagoubi qui accuse les autorités de bloquer un projet de création d’une commission d’enquête parlementaire chargée de se pencher sur la question.

« Nous attendons toujours la concrétisation de notre projet pour la création d’une commission d’enquête parlementaire au sujet de la fermeture injuste des frontières du pays devant les citoyens sur le territoire national et à l’étranger, et l’impact économique de cette décision sur les compagnies aériennes et maritimes, sur le secteur du tourisme et sur les citoyens », a-t-il écrit sur sa page Facebook officielle. « Les décideurs doivent comprendre qu’il y a des répercussions concernant leur responsabilité sur le tort qu’il causent au pays et au citoyen…», a-t-il ajouté.

Rappelons que la question de la réouverture totale des frontières est revenue au coeur de l’actualité ces derniers jours, après presque deux ans de fermeture. Malgré des signaux positifs, notamment de la part du ministre des transports, le gouvernement n’a encore pris aucune décision officielle dans ce sens.

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