Voyages et immigration – Le ministre de la Justice, Abderrachid Tebbi a apporté une réponse quelque peu sèche au sujet de plusieurs questions, dont l’augmentation des vols à destination de l’Algérie.
À l’approche du mois de Ramadan, et surtout de la fin du programme hivernal qui se terminera le 26 Mars prochain, la diaspora algérienne attend toujours des nouvelles au sujet de l’augmentation des vols. Il faut d’ailleurs dire que la confusion est à son paroxysme depuis quelques jours, et ce suite à plusieurs évènements.
En effet, alors que le ministère des Transports avait annoncé un nouveau programme qui devait entrer en vigueur le 15 mars dernier, le gouvernement a décidé de geler l’application de celui-ci pour des raisons encore floues. Cette décision est venue juste après celle, tout aussi surprenante, du limogeage du ministre des Transports Aïssa Bekkaï. Celui-ci avait été remercié pour « faute grave » dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, selon ce qu’a indiqué la présidence de la République dans un communiqué le 10 Mars dernier.
Augmentation des vols en Algérie : la réponse sèche d’un ministre
Dans ce contexte, le ministre de la Justice, Abderrachid Tebbi a apporté une réponse quelque peu sèche sur plusieurs questions, dont celle de l’augmentation des vols vers l’Algérie. C’est ce qu’a indiqué le député de l’immigration, Abdelouahab Yagoubi dans une nouvelle publication sur sa page Facebook officielle ce lundi.
« Dans le cadre des débats sur le projet de loi portant sur la transparence et la lutte contre la corruption, notre groupe parlementaire a eu plus d’une vingtaine d’interventions. », a dit le même élu. Parmi les questions posées figure notamment celle de connaître les raisons exactes du limogeage de Aïssa Bekkaï. « Pourquoi avez-vous gelé le plan de vols que le peuple algérien à l’étranger a accueilli avec soulagement, et ensuite sa joie a été vite éteinte ? », a également interrogé le groupe parlementaire du Movement pour une société de paix (MSP) dont fait partie Abdelouahab Yagoubi.
« La réponse du représentant du gouvernement, le garde des sceaux, (…) s’est résumée à : « Vous devez [avoir] confiance [en] votre Etat ! » », a précisé le même élu. « Un modèle austère de « Paternalisme de l’État » comme on l’appelle dans les théories de sciences politiques. », s’est-il indigné.
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