Voyages et immigration – Le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune n’a pas écarté la possibilité d’une nouvelle fermeture des frontières de l’Algérie, qui ont été partiellement rouvertes depuis hier 1er juin.
Les autorités algériennes ont en effet rouvert partiellement les frontières du pays hier 1er juin, et ce après plus d’une année de fermeture. Cette réouverture ne concerne pour le moment que l’espace aérien national. Les frontières terrestres et maritimes demeurent, pour le moment, toujours fermées. Dans ce contexte, la compagnie nationale Air Algérie assurera la majorité des vols au départ et à destination des aéroports d’Alger, Oran et Constantine. Ces liaisons auront lieu avec les villes de Paris, Marseille, Barcelone, Tunis et Istanbul. La compagnie nationale a par ailleurs annoncé que de nouveaux vols avec Rome et Francfort étaient actuellement « en cours de préparation ».
De leur côté, les compagnies Turkish Airlines et Tunisair ont également annoncé leur intention d’assurer des vols respectivement avec l’aéroport d’Istanbul et celui de Tunis. Turkish Airlines effectuera sa première desserte demain jeudi, tandis que Tunisair prévoit de lancer son programme à partir du 7 juin prochain. Selon les informations de Dnalgerie, la compagnie espagnole Iberia devrait également bénéficier d’un vol hebdomadaire dans le sens Espagne–Algérie–Espagne.
Frontières de l’Algérie : Tebboune n’écarte pas une nouvelle fermeture
De son côté, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune n’a pas écarté l’éventualité d’une nouvelle fermeture des frontières de l’Algérie, dans le cas où la situation sanitaire dans le pays venait à se détériorer. Dans un entretien accordé ce mercredi au magazine français Le Point, le président algérien a une nouvelle fois défendu le choix de fermer les frontières algériennes dès l’apparition des premiers cas de Covid-19 dans le pays en Mars 2020. « Si nous avons fermé les frontières, ce n’est pas pour sanctionner la population, mais pour la protéger », a-t-il déclaré.
« Même avec les frontières fermées, nous avons rapatrié un peu plus de 80 000 Algériens. Aux frais de l’État. Aucun pays n’a fait ça », s’est il félicité. Toutefois, le chef de l’État algérien a rappelé que « le virus est là, et à tout moment, les chiffres peuvent remonter. ». « Si cela arrive, les Algériens nous en voudront d’avoir commencé à rouvrir les frontières. Et si la situation se dégrade, nous refermerons », a-t-il ajouté.
Sur un autre volet, le président algérien s’est également exprimé au sujet de l’avancement de la campagne de vaccination dans le pays. Cette dernière avant à un rythme qui « suit le bon vouloir des Algériens, car nous ne voulons pas l’imposer.», a-t-il affirmé. « Nous allons lancer de grandes campagnes de sensibilisation, car le fait que l’Algérie ait été relativement peu impactée dissuade les gens d’aller se faire vacciner », a-t-il détaillé.
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