Dimanche dernier, à Constantine, le président Abdelmadjid Tebboune a tenu son premier meeting de campagne pour sa réélection dans une salle bondée, et lors de cet événement crucial, le président sortant a abordé la situation à Gaza, et ses déclarations ont rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux.
Sous une ovation enthousiaste de la foule, Tebboune a exprimé des critiques sévères envers les actions israéliennes à Gaza, déclarant que les attaques contre les Palestiniens ne représentaient pas un simple conflit mais plutôt des « massacres ». Il a accusé Israël de chercher à résoudre le « problème » palestinien par l’« extermination », qualifiant cette stratégie de « paix des cimetières ». Le président a insisté sur le fait que l’Algérie resterait solidaire de la Palestine et ne laisserait pas la situation se détériorer davantage.
« Nous ne les laisserons pas faire. Nous sommes là, nous ne tournerons pas le dos à la Palestine », a-t-il affirmé, tandis que la foule l’applaudissait avec ferveur.
Tebboune a également annoncé que l’Algérie était prête à fournir une aide humanitaire significative aux habitants de Gaza, qui souffrent depuis le début des bombardements israéliens et de l’embargo imposé le 7 octobre dernier. Il a précisé que cette aide serait mise en place dès que les frontières de Gaza avec l’Égypte seraient rouvertes.
« Nous avons fait la promesse de venir en aide. Dès que les frontières seront ouvertes et que les camions pourront entrer, nous construirons en vingt jours trois hôpitaux, enverrons des centaines de médecins et fournirons une aide pour reconstruire ce qui a été détruit », a-t-il détaillé. Le président a souligné que cette aide se concentrerait sur les besoins humanitaires des Palestiniens.
Cependant, les propos de Tebboune ont été interprétés différemment sur les réseaux sociaux, où une partie de ses déclarations a été coupée ou mal interprétée. Alors qu’il a clairement parlé d’une aide humanitaire, certains commentaires en ligne ont distordu ses paroles en suggérant une intervention militaire. Cette manipulation de ses propos a alimenté une polémique, éloignant le débat de l’intention initiale du président, qui était de promouvoir un soutien humanitaire plutôt qu’une action militaire.
Il est important de noter que, dans son discours, Tebboune n’a jamais évoqué l’envoi de troupes en soutien à Gaza. Ses commentaires étaient focalisés sur la fourniture d’une assistance humanitaire en réponse aux conditions désastreuses dans lesquelles se trouvent les habitants de l’enclave palestinienne.
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