Les participants, dont Marine Tondelier d’EELV et Fabien Roussel du Parti communiste, ont conclu qu’il serait compliqué d’élargir la possibilité de tenir des référendums sur des sujets sociétaux tels que l’immigration. Marine Tondelier a déclaré catégoriquement qu’il n’y aurait pas de référendum sur l’immigration, soulignant le manque de consensus sur le sujet. Les discussions ont également révélé que la possibilité d’un tel référendum n’était plus à l’ordre du jour.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, était le seul à plaider en faveur de cette consultation. Cependant, il a admis que le président n’envisageait pas actuellement cette possibilité. Il a exprimé sa déception en soulignant que l’ensemble des formations politiques ne souhaitaient pas ce référendum, craignant qu’il ne donne raison au RN. Eric Ciotti des Républicains a répondu à cela en appelant à voter en faveur d’une proposition de loi constitutionnelle de son parti visant à « stopper l’immigration de masse », prévue à l’agenda de l’Assemblée le 7 décembre.
Le locataire du palais de l’Elysée a pris acte des divergences entre les partis, concluant qu’il n’y avait pas d’élargissement possible de l’article 11 de la Constitution sur l’organisation des référendums. Hervé Marseille, chef des centristes au Sénat, a indiqué qu’une attention particulière avait été accordée au Référendum d’Initiative Partagée (RIP). Les discussions ont porté sur la possibilité de faire descendre les seuils actuellement fixés à 185 parlementaires et environ 4,7 millions de Français.
Il est à signaler que, la décision d’Emmanuel Macron de rejeter la proposition du RN sur le Référendum sur l’immigration a été saluée par ceux qui craignaient l’impact potentiel sur la vie des étrangers en France, notamment les Algériens. La prudence a prévalu, avec l’accent mis sur la nécessité de ne pas alimenter les tensions autour de cette question sensible.
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