Immigration – Algérie visas et voyages – Les Algériens de France ont accueilli avec satisfaction les récentes déclarations d’Emmanuel Macron concernant l’immigration.
Le président de la République française a affirmé qu’il ne souhaitait pas être perturbé par des majorités éphémères ou des blocages lors de l’examen du texte sur l’immigration au Parlement. En conséquence, certaines mesures phares réclamées par l’extrême droite, telles que l’annulation de l’accord franco-algérien de 1968, ne seront pas inscrites à l’ordre du jour du projet de loi sur l’immigration. Cette décision du président Macron sur l’épineuse question de l’immigration a été accueillie avec satisfaction par les Algériens de France.
Le recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer des textes sans majorité au Parlement est également envisagé par l’exécutif, et cela pourrait être le cas pour le projet de loi sur l’immigration. Emmanuel Macron a confirmé cette possibilité lors de son interview accordée au Figaro Magazine en affirmant qu’il utiliserait les moyens que la Constitution lui offre.
Cette idée avait déjà été évoquée par la Première ministre, Élisabeth Borne, sur BFMTV la semaine précédente, mais concernait les budgets de 2024. Cette perspective d’utiliser l’article 49.3 pour plusieurs projets de loi a été préparée par la locataire de Matignon, qui a souligné que le pays avait besoin d’un budget et qu’elle assumerait ses responsabilités.
L’article 49.3 est une disposition constitutionnelle qui permet d’adopter un texte sans passer par un vote. Élisabeth Borne avait déclaré précédemment avoir pour objectif de ne plus utiliser cette mesure, mais elle a ensuite ajouté qu’elle ne pouvait pas garantir qu’elle ne l’utiliserait plus.
Algériens France, immigration : mots forts de Macron
Il est à noter que, Emmanuel Macron a également expliqué au Figaro que la France a toujours été un pays d’immigration et le restera. Il a souligné la distinction entre immigration et intégration, indiquant qu’il y avait un problème d’intégration dans le pays. Il a cité l’exemple des récentes émeutes à Nanterre suite à la mort du jeune Nahel lors d’un contrôle de police, affirmant que ces incidents ne relevaient pas seulement de l’immigration, mais aussi de difficultés socio-économiques et d’intégration.
Concernant les émeutiers mineurs, certaines voix s’étaient élevées pour sanctionner leurs parents, notamment chez Les Républicains. Cependant, Emmanuel Macron a rejeté l’idée de supprimer les allocations familiales et a plaidé en faveur d’un accompagnement des familles en leur offrant davantage de moyens tout en les responsabilisant. Il a également annoncé la mise en place de politiques de sanction pour les parents faisant preuve d’irresponsabilité.
Ces déclarations du président français ont suscité des réactions positives parmi la communauté algérienne de France, qui salue la décision de ne pas remettre en question l’accord franco-algérien de 1968. La distinction faite entre immigration et intégration a également été bien accueillie, et les propos sur la nécessité d’accompagner les familles dans des politiques d’encouragement et de responsabilisation ont été perçus comme des mesures équilibrées pour faire face aux défis liés à l’immigration.
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