Importation de véhicules en Algérie : voici tous les frais colossaux à payer

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Immigration – Algérie Visas et Voyages Après plusieurs années d’attente, les Algériens sont enfin autorisés à importer des véhicules de moins de 3 ans. En effet, dimanche 9 octobre, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné au gouvernement d’autoriser les citoyens algériens à importer des véhicules touristiques à usage personnel. Cela a été indiqué dans un communiqué de presse de la présidence publié après la réunion du Conseil des ministres, mais qu’en est-il des frais d’importation de ces véhicules en Algérie ?

L’autorisation d’importation de véhicules de moins de 3 ans, décidée par le gouvernement algérien, est, sans équivoque, une nouvelle qui a ravi plus d’un. Notons que, l’arrêt des importations et la fermeture des usines d’assemblage ont fait monter les prix des voitures en flèche, devenant ainsi inaccessibles aux citoyens après plusieurs années d’importations abondantes. Or, maintenant que l’Algérie est passée d’une situation de blocage total, à une situation d’ouverture, il est sûr que les prix des voitures ne vont pas rester les mêmes.

Frais d’importation des véhicules en Algérie : voici les taxes et droits de douanes à payer

Sur cet aspect même, si une baisse ne peut être exclue, le fait est que les véhicules entrant sur le marché algérien risquent d’avoir un prix qui revient élevé, principalement dû aux taxes et aux droits de douanes. Rappelons que, la réglementation en vigueur correspond aux véhicules neufs seulement, puisque l’importation des voitures de moins de 3 ans n’était pas autorisée auparavant.

Dans le détail, pour importer une voiture neuve, avec la réglementation actuelle, un citoyen algérien devra payer, conformément au code des douanes, 30 % de droits de douanes, 2 % de taxe TCS, 19 % de TVA, en plus de la TVA au même taux sur les 32 % des droits de douane et de la TCS, soit 6,08 % de la valeur déclarée du véhicule. En d’autres mots, l’importateur devra s’acquitter de 57,08 % de la valeur du véhicule hors taxes (sans TVA). Par exemple, si un véhicule est payé 10 000 € dans son pays d’origine, l’importateur devra payer plus de 780 000 dinars de droits et taxes, en prenant le taux actuel officiel de 138 dinars pour 1 €.

Tout cela pour dire, même les voitures d’occasion seront plus chères lorsque ces frais leur sont imposés. Cependant, des rumeurs circulent faisant état de la possibilité de ne prélever que 15 % de droits de douanes sur ces véhicules. Les conditions, selon les échos qui circulent depuis quelques jours, incluent l’obligation d’importer un véhicule par an et sa non-transférabilité pendant trois ans.

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