Immigration – Algérie visas et voyages – Lors de l’un des vols entre la France et Singapour, un couple néo-zélandais, Gill et Warren Press, a vécu une expérience pour le moins inattendue et dérangeante avec un chien, en plein vol. Ils se sont retrouvés assis à côté d’un bouledogue français bruyant qui émettait des flatulences très odorantes. Pour couronner le tout, ce chien était présent en tant que chien de soutien émotionnel, une pratique courante où les chiens accompagnent les personnes en situation de handicap à bord des avions.
Le couple avait pourtant payé des billets en classe économique premium pour ce vol Paris Singapour avec la compagnie Singapour Airlines. Cependant, leur voyage s’est rapidement transformé en une épreuve difficile. Non seulement le chien était bruyant en raison de ses ronflements, mais il bavait abondamment et libérait des gaz nauséabonds. Gill a exprimé sa frustration face à cette situation gênante, expliquant au média » Insider » qu’elle avait dit à son mari : « Tu dois régler ça. Nous ne pouvons pas avoir un chien assis à côté de nous pendant aussi longtemps. »
Dans un premier temps, le couple a demandé au personnel de bord de les reloger ailleurs, mais la proposition qui leur a été faite était de s’asseoir en classe économique, ce qu’ils ont refusé. Cependant, au fil du vol, la présence du chien est devenue insupportable, et ils ont finalement accepté de s’installer en classe économique. Warren Press a expliqué que son mari avait même reçu de la salive du chien sur sa jambe pendant le vol.
Après le vol, l’équipage de Singapour Airlines leur a assuré qu’un rapport d’incident avait été enregistré et qu’ils recevraient des nouvelles de la compagnie. Cependant, après une semaine sans nouvelles, Gill et Warren ont décidé de contacter le service client de la compagnie par e-mail pour faire part de leur mécontentement. Ils estimaient que la compagnie aurait dû les informer à l’avance de la présence du chien à bord.
Vols France, chien : tout ce qu’a pu obtenir le couple comme dédommagement
La compagnie Singapour Airlines a réagi en s’excusant pour l’incident et en offrant à chacun d’entre eux un chèque-cadeau d’une valeur de 125 dollars néo-zélandais (environ 70 euros) pour le site Web KrisShop de la compagnie aérienne. Cependant, le couple a estimé que cette compensation ne reflétait pas la différence de valeur entre leurs sièges en classe économique premium et les sièges en classe économique où ils avaient fini par être relogés.
Plus de trois semaines après l’incident, la compagnie a offert un bon de voyage d’une valeur de 200 dollars néo-zélandais (environ 112 euros) par personne. Cependant, cette offre a également été jugée insuffisante par le couple, qui a finalement demandé le remboursement complet de leur voyage. Singapour Airlines a précisé qu’elle s’efforçait d’informer les clients qui pourraient être assis à côté d’un chien d’assistance avant l’embarquement.
Après plusieurs mois d’échanges avec la compagnie, le couple a finalement été dédommagé à hauteur de 1 965 dollars néo-zélandais (plus de 1 100 euros) et a été autorisé à conserver le bon de voyage précédemment offert. Gill et Warren ont décidé de reverser cette somme à une association nommée Blind Low Vision NZ, qui fournit des chiens guides aux personnes malvoyantes. Ils ont expliqué que leur démarche n’était pas motivée par des raisons économiques, mais par un sens de la « responsabilité ». Pour eux, c’était le geste minimum que la compagnie aurait dû faire, et ils ont souligné que Singapour Airlines aurait pu faire beaucoup plus pour compenser leur désagrément.
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