Actualité– L’Algérie a réagi, via son ministère de la défense, après avoir été accusée d’avoir annexé une partie du Mali. Le Ministère de la défense nationale (MDN), a ainsi qualifié ces accusations d’« allégations tendancieuses ».
Dans un communiqué rendu public, ce lundi 5 novembre, le MDN a ainsi démenti toute présence de soldats algériens au Mali, ainsi que l’annexion d’une partie du territoire de ce pays. « Suite à certaines allégations formulées par des parties maliennes et reprises par certains médias maliens, faisant état d’une prétendue présence des éléments de l’Armée nationale populaire dans la localité frontalière malienne d’In Khalil et qu’une partie du territoire malien a été annexée par l’Armée algérienne, le ministère de la Défense nationale tient à apporter un démenti formel à ces allégations tendancieuses », lit-on dans ledit communiqué.
Le MDN a en outre expliqué que ces accusations, reprises dans certains médias maliens, font suite à une mission qui avait pour objectif d’ « effectuer des travaux de vérification des bornes du tracé frontalier algéro-malien à proximité de la localité frontalière malienne d’In Khalil ». « Cette mission technique a achevé ses travaux en date du 21 septembre 2020 avant de quitter les lieux sans enregistrer aucun incident », a indiqué la même source, en précisant que ladite mission a été effectuée « à l’intérieur du territoire national ».
Mali : qui est à l’origine des accusations contre l’Algérie ?
Pour rappel, c’est le Parti d’alliance démocratique du peuple malien (Adepm) qui avait lancé ces accusations à l’égard de l’Algérie. Dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, et largement repris par la presse malienne, ledit parti affirmait en effet que l’Algérie avait annexé « quelques centaines de kilomètres carrés » du territoire de ce pays voisin. « La violation du principe d’intangibilité est une mise en cause de l’indépendance du Mali et des règles établies par les Nations unies » écrivait le parti malien dans son communiqué.
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