Le Français Marc Mauco menacé pour avoir dit du bien de l'Algérie

Algérie actualité – Dans le monde numérique et mondialisé d’aujourd’hui, les frontières géographiques semblent s’estomper, mais les divisions idéologiques et les préjugés persistent. C’est ce que Marc Mauco, un entrepreneur français, a douloureusement appris après avoir exprimé son admiration pour l’Algérie. Son témoignage, diffusé lors d’une émission sur la plateforme Wada7 sur Instagram consacrée à « l’exil en sens inverse », révèle les réactions négatives et même hostiles qu’il a rencontrées de la part de certains compatriotes français.

« J’ai été traité de traître par des Français parce que je disais du bien de l’Algérie », confie-t-il avec une pointe de déception à la journaliste algérienne Hana Ghezzar Bouakkaz, lors de cette émission. Ces mots résonnent comme une déclaration de guerre pour certains, mais pour Mauco, ils représentent simplement son désir de vérité et de respect mutuel entre les peuples.

Les répercussions de ses propos ne se limitent pas aux simples désaccords, mais débordent vers des messages de haine et des menaces. « On essaie de m’empêcher de dire du bien de l’Algérie », déplore-t-il, soulignant ainsi les pressions et les tentatives d’intimidation qu’il subit. Ces attaques, pour lui, sont un triste reflet de la polarisation croissante dans la société.

Pour Marc Mauco, ces attaques sont malheureusement monnaie courante. Malgré son recul par rapport à ces événements, il avoue que les niveaux de méchanceté et de haine auxquels il est confronté sont souvent déconcertants, allant au-delà de toute logique. « Vous n’imaginez pas la quantité de choses méchantes et le niveau de haine qui peut y avoir chez certaines personnes », ajoute-t-il avec un soupir.

D’après ses dires, exprimer une opinion positive sur l’Algérie semble déranger et déclencher une vague de méchanceté. Il évoque notamment la baisse de l’audience sur ses contenus en ligne, voire la coupure de ses diffusions en direct sur les réseaux sociaux, des conséquences directes de ses prises de position. « Il y a des gens qui n’aiment pas et je le vois bien », dit-il, résigné mais déterminé à ne pas se laisser réduire au silence.

Malgré les menaces et les insultes, Marc Mauco ne se laisse pas décourager. Bien au contraire, il reste actif sur les réseaux sociaux, continuant à promouvoir le marché algérien auprès de ses compatriotes français. Pour lui, c’est une question de principe : défendre ce en quoi il croit, même au prix de l’opposition et de la critique.

À travers ses interventions en ligne, Mauco souhaite également conseiller ceux qui envisagent un « exil inversé », un déménagement vers l’Algérie. Il souligne l’importance de la préparation pour une installation réussie et met en avant les aspects positifs souvent méconnus de ce choix de vie. « Partir en Algérie, changer de pays, de continent en famille ou non, cela demande de la préparation. Plus vous serez préparé, mieux votre installation se passera bien », déclare-t-il avec optimisme.

En dépit des critiques et des difficultés rencontrées, Marc Mauco reste un fervent défenseur de l’Algérie, affirmant que chaque commissariat en Algérie dispose d’une cellule de cybercriminalité, ce qui témoigne de la sévérité des lois en matière de cyberharcèlement dans le pays. « Sachez qu’en Algérie, chaque commissariat a une cellule de cybercriminalité et, croyez-moi, ça ne rigole pas du tout », assure-t-il, rappelant que les menaces ne restent pas impunies.

Par ses actions et ses paroles, cet entrepreneur brise les stéréotypes et contribue à ouvrir les esprits sur les opportunités offertes par l’Algérie, faisant ainsi entendre sa voix au-delà des frontières. Son histoire est un rappel puissant de la nécessité de la tolérance et du respect dans un monde de plus en plus divisé.

🗣️ @MarcMauco , entrepreneur Français installé en Algérie, déclare : « Je reçois des messages de haine et des menaces… On essaie de m’empêcher de dire du bien de l’Algérie ! » 🇩🇿

⁉️ Pourquoi est-ce que toutes les personnes qui expriment un témoignage positif sur l' #Algérie… pic.twitter.com/ADoRGDdnZV

— Hana Ghezzar Bouakkaz (@GhezzarHana) February 24, 2024

Partir en Algérie, changer de pays, de continent en famille ou non, cela demande de la préparation.
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— Marc MAUCO (@MarcMauco) February 23, 2024