Immigration – Algérie Visas et Voyages – Des Algériens résidant dans le nord de la France sont montés au créneau, au sujet des prix des voyages vers l’Algérie, l’un d’eux est allé jusqu’à comparer ces derniers au cout d’achat d’une voiture. Il semble regretter les tarifs exorbitants appliqués, que ce soit sur les vols ou les dessertes maritimes à destination du sol algérien. Il a exprimé, tout comme d’autres ressortissants algériens, son désarroi dans un article publié, hier 1 aout, par le média français France Bleu.
« On a reporté aux vacances d’octobre, on va voir si les prix vont baisser ou pas. Aujourd’hui, il faut choisir, c’est comme acheter une voiture : la voiture est à 3.000 euros, le transport pour l’Algérie est à 4.500 euros ! », a confié Karim qui n’a pas pu se rendre en Algérie depuis pas moins de trois ans, à France Bleu.
De son coté, Ahmed, son épouse et son fils de 14 ont pu acquérir des billets pour se rendre en Algérie, mais ils ont du payer le prix fort. Leur voyage leur a en effet couté au total la bagatelle somme de 3000 euros pour eux trois. « Avec tout ça, j’aurais pu partir au club Med ! Je suis simplement allé voir mon frère parce que les vacances en Algérie ça me coûte bonbon ! Comment font ceux qui ont six enfants ? La mère part avec la moitié des enfants et le père reste avec l’autre moitié ici ?! », regrette le père de famille.
Par ailleurs, un autre Algérien du nord de la France s’est également exprimé au sujet des prix appliqués sur les traversées maritimes, lui qui n’a pas trouvé de billet pour revenir d’Algérie d’ici début octobre. « Tout est complet ! Et là-bas, ce n’est pas comme ici, il faut se démerder pour trouver un billet, c’est l’anarchie », s’indigne Mustapha, qui hélas ne ne pourra pas partir au bled cette année.
Flambée des prix des voyages vers l’Algérie : comment l’expliquer ?
Pour avoir des explications au sujet de la hausse des tarifs des billets, France Bleu a pu joindre Fathi Benaissa, gérant de l’agence Soleil Voyages, représentant commercial exclusif de la compagnie française ASL Airlines en Algérie. Ce dernier a expliqué ce phénomène par la forte demande, la hausse des prix de l’énergie, mais aussi la nécessité de compenser les faibles aides financières accordées par l’Etat algérien aux compagnies aériennes locales. « Malheureusement, elles n’étaient pas aidées par l’Etat comme l’était Air France ici, elles doivent donc augmenter les prix. Ce sera moins cher à partir de septembre mais le problème ne sera pas réglé avant 2025 ! », a-t-il argumenté.
Lire également :
Voyages : des passagers avec des tests PCR positifs ont quand même pu aller en Algérie